Les coups de cœur des derniers comités
Mai 2016
My Hero Aacademia. T 1 de Kohei
Horikoshi, Ki-Oon
Dans
un monde où 80% de la population possède des facultés surnaturelles, appelées
« alters », les héros et les super-vilains sont monnaie courante.
Comme la plupart de ses camarades, Izuku Midoriya, 14 ans, rêve de devenir un
super-héros. Mais, il ne dispose d’aucun pouvoir. Son destin bascule le jour où
il rencontre son idole depuis toujours, All Might, le plus célèbre héros !
Les
mangas de super-héros sont à la mode en ce moment. Mais alors que le dernier
succès en date, One-Punch man de
Yusuke Murata, dynamite le genre du « shonen nekketsu », My Hero Academia en reprend tous les
codes (dépassement de soi, entraînements, combats, humour…) et s’inscrit dans
la lignée de One Piece, Dragon Ball ou
Naruto. Petite originalité : l’emprunt à l’univers des comics américains.
La trame a beau être très simple, on ne s’ennuie pas une seconde. Les
personnages, hauts en couleur, voire même un peu dingues, sont vraiment
attachants (même les filles ont une vraie personnalité !). Les dessins
sont plein de pep’s, le design des personnages très sympa (mention spéciale
pour All Might, référence direct à Captain America, avec son sourire ultra
bright et son costume moulant aux couleurs du drapeau Américain). Drôle,
rythmé, et bien exécuté, My Hero Academia
offre une lecture rafraîchissante et jubilatoire.
Mars 2016
Underwater, le village immergé. T 1 de Yuki Urushibara, Ki-Oon, janvier 2016
Alors que sévit une période de sécheresse sans précédent, la jeune Chinami est atteinte d’une étrange fatigue provoquant de fréquentes pertes de connaissance. Pendant ces moments d’absence, la jeune fille se retrouve dans un petit village qui lui semble bien réel. La pluie y tombe sans discontinuer et tous les habitants semblent l’avoir déserté hormis un petit garçon et un vieil homme. Chinami a l’étrange impression de les connaître, de même que le village. Et pour cause, puisqu’il s’agit du village natal de sa mère. Mais c’est un secret de famille douloureux et bien gardé…
Underwater est un petit bijou de poésie, une jolie série courte en deux tomes. On est tout d’abord frappé par la qualité du travail éditorial. Ki-Oon a opté pour le grand format en publiant ce manga dans sa collection Latitudes. La couverture, réalisée à l’aquarelle, est en relief, des reliefs évoquant les remous de l’eau, élément central de l’histoire. Les premières pages couleurs sont saisissantes. Le trait est fin, épuré, les arrière-plans soignés évoquent un cadre bucolique, celui d’un village préservé au charme discret. Le lecteur est totalement immergé dans une atmosphère onirique, entre rêve et réalité. Les légendes de dragons, les fantômes et les réminiscences du passé, ainsi que les rêves éveillés de Chinami contribuent à créer une touche fantastique. Mais l’histoire prend vite une tournure réaliste et dramatique avec la menace de la construction d’un barrage qui aurait pour conséquence d’engloutir le petit village et de détruire tout un écosystème. Derrière le destin funeste de ce village sacrifié se joue aussi un drame plus intime, celui d’une famille marquée par le deuil et le poids du secret. Passé et présent s’entrecroisent, trois générations se côtoient, les vivants et les morts, et le récit reste pourtant fluide et parfaitement maîtrisé.
Kasane, la voleuse de visage. T 1 et 2 de Daruma Matsuura, Ki-Oon
Jeune fille au visage repoussant, Kasane est le souffre-douleur de ses camarades. Elle rêve pourtant de devenir actrice comme sa défunte mère. Son souhait va se réaliser grâce à un rouge à lèvres magique dont elle a hérité. En effet, une fois maquillée, il lui suffit d’embrasser une personne pour lui voler son visage ! Le premier tome est centré sur la question du harcèlement et de l’amitié. Dans le deuxième tome, Kasane, devenue une jeune femme, découvre l’amour et confirme son extraordinaire présence scénique. Une relation ambigüe et dangereuse s’établit alors entre elle et la jeune comédienne dont elle a pris l’apparence…
Cette œuvre singulière, à la fois dérangeante et intrigante jouit déjà d’un bon succès critique au Japon. Elle traite d’un sujet de société : la dictature de la beauté, en y ajoutant une dimension fantastique. Kasane s’apparente à un conte, un conte cruel et immoral dans lequel Cendrillon ne vaudrait pas mieux que ses vilaines belles-sœurs. On pense aussi au mythe de Faust : dans sa quête de beauté et de gloire, Kasane ne risquerait-elle pas de perdre son âme ? Le personnage est complexe, insaisissable, tour à tour victime et bourreau. Mais même si ses actes sont odieux, le lecteur ressent néanmoins un fort sentiment d’empathie pour cette jeune fille brimée et brisée. Le récit tient en haleine grâce à une bonne intrigue. A la fin du deuxième tome, de nombreuses questions restent encore en suspens. Le coup de crayon de l’auteur est intéressant. Les pages en couleur et les premières de couverture sont magnifiques.
Novembre 2015
L'attaque des titans; Birth of Livaï tomes 1 & 2 - d'après H. Isayama - Illustré par Hikaru Suruga
Vivant dans les
bas-fonds de la capitale, Livaï, Furlan, et Isabel, forment un trio de bandits
redoutables. Ils maîtrisent à la perfection le harnais de manœuvre
tridimensionnelle, un équipement utilisé par les membres du bataillon
d’exploration lors de leurs affrontements avec les Titans. Décelant chez Livaï
des capacités hors du commun, le chef d’escouade du bataillon d’exploration,
Erwin Smith, l’approche en vue de le recruter. Livaï accepte le marché, du
moins en apparence, car Furlan a un autre plan…
Ce dyptique est
un spin-off de la série L’attaque des Titans d’Hajime Isayama.
Il est centré sur Livaï, le très charismatique capitaine du bataillon
d’exploration. La question est la suivante : comment ce simple voyou
est-il devenu un soldat surpuissant ? C’est une bonne idée de s’intéresser
à ce personnage clef, car dans la série, sa froideur et son impassibilité en
font quelqu’un d’assez énigmatique. Les fans seront ravis de le redécouvrir, et
même ceux qui ne connaissent pas la série pourront apprécier ce manga car
toutes les clefs nécessaires à la compréhension de l’histoire nous sont
livrées. Les graphismes sont moins brouillons que dans la série d’origine,
surtout en ce qui concerne les humains, très expressifs. En revanche, la
représentation des titans est un peu moins recherchée. Les arrière-plans sont
soignés. Les scènes d’action sont toujours un régal. L’exercice n’a pas dû être
facile pour Hikaru Suruga puisqu’il lui fallait tout de même rester fidèle
à la série originale. L’intrigue est intéressante, pleine
de rebondissements. Le travail éditorial est impeccable : de belles
pages en couleur, des bonus à la fin dont une interview très intéressante
entre Hajime Isayama et Hikaru Suruga. Le seul reproche que l’on pourrait faire
à ce manga c’est son format trop court. En effet, puisque les scènes d’action
et l’intrigue politicienne occupent une grande part du récit, les relations entre
les personnages et leur psychologie sont à peine esquissées. Du coup, certaines
de leurs réactions peuvent paraître caricaturales, et le dénouement trop
rapide.
The world is still beautiful, de Dai Shiina (Delcourt)
Niki Lemercier est la quatrième
princesse du royaume de la pluie. Comme ses sœurs, elle a le pouvoir d’invoquer
la pluie, et c’est pour cette raison que le roi soleil, Livius 1er, a décidé de
l’épouser. Mais quelle n’est pas sa surprise quand elle découvre que le
monarque suprême n’est qu’un enfant, capricieux de surcroît ! Niki refuse
de satisfaire à son désir de faire tomber la pluie car ce pouvoir est divin et
ne peut être utilisé à la légère. Malgré des débuts difficiles, les deux fiancés
s’apprivoisent peu à peu. Tandis que Niki apprend les bonnes manières afin de
devenir une princesse accomplie, Livius commence à s’ouvrir au monde qui
l’entoure.
Voici une romance plutôt sympathique
et originale, pleine d’humour et de fraîcheur. Le couple atypique et attachant formé
par Livius et Niki fonctionne à merveille. Leur relation parfois électrique,
provoquera aussi bien le rire que l’émotion. Niki, princesse sauvageonne au
grand cœur, est à l'origine de nombreux gags. Livius est un roi arrogant et cruel, mais
derrière ce masque, se cache un petit garçon solitaire et sensible. A la fin du
premier tome, un triangle amoureux se forme, mais la rivale s’effacera bien
vite devant Niki. Outre l’intrigue amoureuse, se dessinent aussi des manigances
politiques, occasionnant quelques rebondissements qui tiendront le lecteur en
haleine. De rares flashbacks donnent un aperçu de l’enfance du roi, permettant
ainsi de mieux saisir sa personnalité. Les graphismes sont assez classiques. Le
trait est fin et délicat. Les scènes de pluie sont très bien exécutées. Il s’en
dégage une impression de légèreté et de douceur. Le dessin de couverture est un
peu enfantin. Ce premier tome se termine sur une nouvelle réaliste (et
beaucoup moins convaincante) sur le thème de la pluie.
The heroic legend of Arslân d'Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka (Kurokawa)
Escale
incontournable sur la grande route continentale reliant l’Orient à l’Occident,
Parse est un royaume prospère, gouverné d’une main de fer par le terrible roi
Andragoras III. Son fils unique, Arslân, est amené à lui succéder, mais
sera-t-il à la hauteur ? A 14 ans, il fait ses premières armes au cours de
la bataille d’Athropathènes qui marquera un tournant tragique dans l’histoire
du royaume de Parse.
Quel
plaisir de retrouver Hiromu Arakawa, auteur de séries à succès telles que Fullmetal Alchemist, Hero Tales, ou Silver spoon, pour une adaptation en
manga du roman culte de Yoshiki Tanaka, Les
chroniques d’Arslân. Cette saga littéraire compte déjà 14 volumes, et a été
maintes fois adaptée en jeux vidéo. Il s’agit d’une épopée d’heroic fantasy
inspirée de l’Antiquité, mais aussi et surtout d’un récit initiatique, celui
d’Arslân, prince déchu, déterminé à reconquérir son royaume. Sorti en 2014 au
Japon, le manga s’est immédiatement placé en tête des ventes et a été adapté en
série animée. Le premier tiers de ce tome d’exposition consiste en un prologue
qui se situe trois ans avant le début de l’histoire, et qui présente le
contexte et quelques personnages principaux. Pas de scène de combat mais déjà
de l’action puisqu’Arslân est entraîné bien malgré lui dans une folle cavalcade
à travers les ruelles de la capitale, Ecbatâna. Dans ce passage plutôt drôle,
l’auteur a su retranscrire l’opulence de cette cité qui sera bientôt mise à feu
et à sang. La description de la bataille d’Athropathènes qui suit ce prologue,
est tout aussi captivante car pleine de rebondissements. Pour assurer le succès
d’une série, rien de tel qu’une galerie de personnages charismatiques. Le roi
Andragoras, guerrier dans l’âme et véritable colosse, et la reine Tahaminé,
belle et hautaine, accordent peu d’attention à Arslân, qui désespère de pouvoir
un jour les satisfaire. De constitution frêle et assez maladroit dans le
maniement des armes, le prince ne ressemble en rien à son père. Mais il fait
preuve de qualités dont ce dernier est dépourvu, comme la bonté, la
perspicacité, la sagesse, et la modestie. On retrouvera avec plaisir le style
graphique d’Hiromu Arakawa qui excelle dans la représentation des animaux et
des personnages, toujours particulièrement expressifs. A noter, à la fin de ce
tome une interview croisée entre Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka.
Les misérables. 1 de Takahiro
Arai d’après l’œuvre de Victor Hugo
1796. Jean Valjean est
envoyé au bagne pour avoir volé une miche de pain. A sa libération dix-neuf ans
plus tard, il ne lui reste plus de famille. Sa sœur et les sept neveux dont il
avait la charge sont morts de faim. Rejeté et méprisé de tous, l’ancien forçat
nourrit une haine farouche envers Dieu et cette société injuste et corrompue,
qui l’a si sévèrement condamné. Une seule personne, l’évêque de Digne,
Monseigneur Charles-François Myriel, lui offre le gîte et le couvert. Cette
rencontre va changer sa vie.
Les
Misérables a déjà fait l’objet d’une adaptation en manga.
Cette nouvelle version qui compte déjà 4 volumes au Japon, est plus audacieuse
et plus ambitieuse que le one-shot publié chez Soleil en 2011. Takahiro Arai
nous livre une interprétation très personnelle et touchante de ce grand
classique. On remarque le soin apporté à la description des personnages pour
lesquels on ressent une forte empathie. L’auteur s’attarde sur le portrait de
Jean Valjean et de l’évêque, décrit leur quotidien, quitte à prendre quelques
libertés avec le roman (en y ajoutant par exemple un prologue). Les graphismes
sont de qualité, particulièrement expressifs. Takahiro Arai use de métaphores
visuelles pour traduire les tourments qui rongent l’ancien forçat. Certaines
double-pages sont particulièrement saisissantes. Les questions soulevées par le
roman sont au cœur de ce manga : Dieu, la Justice, les inégalités
sociales, les préjugés, ou bien encore la rédemption et le pardon. La narration,
fluide et efficace, saura tenir en haleine le lecteur, quand bien même il
aurait déjà lu l’œuvre originale. En s’attaquant à Victor Hugo, l’auteur a pris
un risque. Cette adaptation de qualité suscitera sans doute des avis partagés,
mais ne laissera pas indifférent et donnera peut être l’envie à certains de se
plonger dans l’œuvre originale.
Octobre 2015
Six half de Ricaco Iketani (Delcourt)
A la suite d’un accident de moto, Shiori, 16 ans, se réveille amnésique. Son frère et sa sœur, ses trois « meilleures » amies, et même son petit copain sont devenus pour elle de parfaits inconnus. Et plus troublant… elle ne se reconnaît plus elle-même, car les confidences de ses proches laissent entendre qu’elle était une jeune fille superficielle, un peu vulgaire, et très arrogante, à mille lieues de sa nouvelle personnalité. Shiori parviendra-t-elle à se reconstruire et à s’affranchir de ce passé qu’elle aimerait oublier ? Et peut-elle vraiment compter sur les autres ?
Ce premier tome de Six half est une bonne surprise. Le style graphique typiquement shôjo et la couverture accrocheuse aux couleurs acidulées ne laissent en rien présager du ton plutôt grave de ce manga. La trame de l’histoire est assez classique ; il s’agit d’une quête identitaire, mais traitée de façon originale. Shiori vit dans un monde où tout n’est que faux-semblant. Mensonges, trahisons, fausses rumeurs… rien n’est épargné à l’héroïne, pour laquelle on ressent une forte empathie. Forte et fragile à la fois, la jeune fille ne demande qu’à être aimée, et cache sa vulnérabilité derrière son franc-parler. Les personnages secondaires sont eux aussi plus complexes qu’il n’y paraît. L’intrigue, bien menée, réserve quelques rebondissements jusqu’au cliffhanger final.
My Hero Aacademia. T 1 de Kohei
Horikoshi, Ki-Oon
Dans
un monde où 80% de la population possède des facultés surnaturelles, appelées
« alters », les héros et les super-vilains sont monnaie courante.
Comme la plupart de ses camarades, Izuku Midoriya, 14 ans, rêve de devenir un
super-héros. Mais, il ne dispose d’aucun pouvoir. Son destin bascule le jour où
il rencontre son idole depuis toujours, All Might, le plus célèbre héros !
Les
mangas de super-héros sont à la mode en ce moment. Mais alors que le dernier
succès en date, One-Punch man de
Yusuke Murata, dynamite le genre du « shonen nekketsu », My Hero Academia en reprend tous les
codes (dépassement de soi, entraînements, combats, humour…) et s’inscrit dans
la lignée de One Piece, Dragon Ball ou
Naruto. Petite originalité : l’emprunt à l’univers des comics américains.
La trame a beau être très simple, on ne s’ennuie pas une seconde. Les
personnages, hauts en couleur, voire même un peu dingues, sont vraiment
attachants (même les filles ont une vraie personnalité !). Les dessins
sont plein de pep’s, le design des personnages très sympa (mention spéciale
pour All Might, référence direct à Captain America, avec son sourire ultra
bright et son costume moulant aux couleurs du drapeau Américain). Drôle,
rythmé, et bien exécuté, My Hero Academia
offre une lecture rafraîchissante et jubilatoire.
Alors que sévit une période de sécheresse sans précédent, la jeune Chinami est atteinte d’une étrange fatigue provoquant de fréquentes pertes de connaissance. Pendant ces moments d’absence, la jeune fille se retrouve dans un petit village qui lui semble bien réel. La pluie y tombe sans discontinuer et tous les habitants semblent l’avoir déserté hormis un petit garçon et un vieil homme. Chinami a l’étrange impression de les connaître, de même que le village. Et pour cause, puisqu’il s’agit du village natal de sa mère. Mais c’est un secret de famille douloureux et bien gardé…
Underwater est un petit bijou de poésie, une jolie série courte en deux tomes. On est tout d’abord frappé par la qualité du travail éditorial. Ki-Oon a opté pour le grand format en publiant ce manga dans sa collection Latitudes. La couverture, réalisée à l’aquarelle, est en relief, des reliefs évoquant les remous de l’eau, élément central de l’histoire. Les premières pages couleurs sont saisissantes. Le trait est fin, épuré, les arrière-plans soignés évoquent un cadre bucolique, celui d’un village préservé au charme discret. Le lecteur est totalement immergé dans une atmosphère onirique, entre rêve et réalité. Les légendes de dragons, les fantômes et les réminiscences du passé, ainsi que les rêves éveillés de Chinami contribuent à créer une touche fantastique. Mais l’histoire prend vite une tournure réaliste et dramatique avec la menace de la construction d’un barrage qui aurait pour conséquence d’engloutir le petit village et de détruire tout un écosystème. Derrière le destin funeste de ce village sacrifié se joue aussi un drame plus intime, celui d’une famille marquée par le deuil et le poids du secret. Passé et présent s’entrecroisent, trois générations se côtoient, les vivants et les morts, et le récit reste pourtant fluide et parfaitement maîtrisé.
Kasane, la voleuse de visage. T 1 et 2 de Daruma Matsuura, Ki-Oon
Jeune fille au visage repoussant, Kasane est le souffre-douleur de ses camarades. Elle rêve pourtant de devenir actrice comme sa défunte mère. Son souhait va se réaliser grâce à un rouge à lèvres magique dont elle a hérité. En effet, une fois maquillée, il lui suffit d’embrasser une personne pour lui voler son visage ! Le premier tome est centré sur la question du harcèlement et de l’amitié. Dans le deuxième tome, Kasane, devenue une jeune femme, découvre l’amour et confirme son extraordinaire présence scénique. Une relation ambigüe et dangereuse s’établit alors entre elle et la jeune comédienne dont elle a pris l’apparence…
Cette œuvre singulière, à la fois dérangeante et intrigante jouit déjà d’un bon succès critique au Japon. Elle traite d’un sujet de société : la dictature de la beauté, en y ajoutant une dimension fantastique. Kasane s’apparente à un conte, un conte cruel et immoral dans lequel Cendrillon ne vaudrait pas mieux que ses vilaines belles-sœurs. On pense aussi au mythe de Faust : dans sa quête de beauté et de gloire, Kasane ne risquerait-elle pas de perdre son âme ? Le personnage est complexe, insaisissable, tour à tour victime et bourreau. Mais même si ses actes sont odieux, le lecteur ressent néanmoins un fort sentiment d’empathie pour cette jeune fille brimée et brisée. Le récit tient en haleine grâce à une bonne intrigue. A la fin du deuxième tome, de nombreuses questions restent encore en suspens. Le coup de crayon de l’auteur est intéressant. Les pages en couleur et les premières de couverture sont magnifiques.
Novembre 2015
L'attaque des titans; Birth of Livaï tomes 1 & 2 - d'après H. Isayama - Illustré par Hikaru Suruga
The world is still beautiful, de Dai Shiina (Delcourt)
Voici une romance plutôt sympathique et originale, pleine d’humour et de fraîcheur. Le couple atypique et attachant formé par Livius et Niki fonctionne à merveille. Leur relation parfois électrique, provoquera aussi bien le rire que l’émotion. Niki, princesse sauvageonne au grand cœur, est à l'origine de nombreux gags. Livius est un roi arrogant et cruel, mais derrière ce masque, se cache un petit garçon solitaire et sensible. A la fin du premier tome, un triangle amoureux se forme, mais la rivale s’effacera bien vite devant Niki. Outre l’intrigue amoureuse, se dessinent aussi des manigances politiques, occasionnant quelques rebondissements qui tiendront le lecteur en haleine. De rares flashbacks donnent un aperçu de l’enfance du roi, permettant ainsi de mieux saisir sa personnalité. Les graphismes sont assez classiques. Le trait est fin et délicat. Les scènes de pluie sont très bien exécutées. Il s’en dégage une impression de légèreté et de douceur. Le dessin de couverture est un peu enfantin. Ce premier tome se termine sur une nouvelle réaliste (et beaucoup moins convaincante) sur le thème de la pluie.
The heroic legend of Arslân d'Hiromu Arakawa, Yoshiki Tanaka (Kurokawa)
Escale
incontournable sur la grande route continentale reliant l’Orient à l’Occident,
Parse est un royaume prospère, gouverné d’une main de fer par le terrible roi
Andragoras III. Son fils unique, Arslân, est amené à lui succéder, mais
sera-t-il à la hauteur ? A 14 ans, il fait ses premières armes au cours de
la bataille d’Athropathènes qui marquera un tournant tragique dans l’histoire
du royaume de Parse.
Quel
plaisir de retrouver Hiromu Arakawa, auteur de séries à succès telles que Fullmetal Alchemist, Hero Tales, ou Silver spoon, pour une adaptation en
manga du roman culte de Yoshiki Tanaka, Les
chroniques d’Arslân. Cette saga littéraire compte déjà 14 volumes, et a été
maintes fois adaptée en jeux vidéo. Il s’agit d’une épopée d’heroic fantasy
inspirée de l’Antiquité, mais aussi et surtout d’un récit initiatique, celui
d’Arslân, prince déchu, déterminé à reconquérir son royaume. Sorti en 2014 au
Japon, le manga s’est immédiatement placé en tête des ventes et a été adapté en
série animée. Le premier tiers de ce tome d’exposition consiste en un prologue
qui se situe trois ans avant le début de l’histoire, et qui présente le
contexte et quelques personnages principaux. Pas de scène de combat mais déjà
de l’action puisqu’Arslân est entraîné bien malgré lui dans une folle cavalcade
à travers les ruelles de la capitale, Ecbatâna. Dans ce passage plutôt drôle,
l’auteur a su retranscrire l’opulence de cette cité qui sera bientôt mise à feu
et à sang. La description de la bataille d’Athropathènes qui suit ce prologue,
est tout aussi captivante car pleine de rebondissements. Pour assurer le succès
d’une série, rien de tel qu’une galerie de personnages charismatiques. Le roi
Andragoras, guerrier dans l’âme et véritable colosse, et la reine Tahaminé,
belle et hautaine, accordent peu d’attention à Arslân, qui désespère de pouvoir
un jour les satisfaire. De constitution frêle et assez maladroit dans le
maniement des armes, le prince ne ressemble en rien à son père. Mais il fait
preuve de qualités dont ce dernier est dépourvu, comme la bonté, la
perspicacité, la sagesse, et la modestie. On retrouvera avec plaisir le style
graphique d’Hiromu Arakawa qui excelle dans la représentation des animaux et
des personnages, toujours particulièrement expressifs. A noter, à la fin de ce
tome une interview croisée entre Hiromu Arakawa et Yoshiki Tanaka.
Octobre 2015
Les misérables. 1 de Takahiro
Arai d’après l’œuvre de Victor Hugo
1796. Jean Valjean est
envoyé au bagne pour avoir volé une miche de pain. A sa libération dix-neuf ans
plus tard, il ne lui reste plus de famille. Sa sœur et les sept neveux dont il
avait la charge sont morts de faim. Rejeté et méprisé de tous, l’ancien forçat
nourrit une haine farouche envers Dieu et cette société injuste et corrompue,
qui l’a si sévèrement condamné. Une seule personne, l’évêque de Digne,
Monseigneur Charles-François Myriel, lui offre le gîte et le couvert. Cette
rencontre va changer sa vie.
Les
Misérables a déjà fait l’objet d’une adaptation en manga.
Cette nouvelle version qui compte déjà 4 volumes au Japon, est plus audacieuse
et plus ambitieuse que le one-shot publié chez Soleil en 2011. Takahiro Arai
nous livre une interprétation très personnelle et touchante de ce grand
classique. On remarque le soin apporté à la description des personnages pour
lesquels on ressent une forte empathie. L’auteur s’attarde sur le portrait de
Jean Valjean et de l’évêque, décrit leur quotidien, quitte à prendre quelques
libertés avec le roman (en y ajoutant par exemple un prologue). Les graphismes
sont de qualité, particulièrement expressifs. Takahiro Arai use de métaphores
visuelles pour traduire les tourments qui rongent l’ancien forçat. Certaines
double-pages sont particulièrement saisissantes. Les questions soulevées par le
roman sont au cœur de ce manga : Dieu, la Justice, les inégalités
sociales, les préjugés, ou bien encore la rédemption et le pardon. La narration,
fluide et efficace, saura tenir en haleine le lecteur, quand bien même il
aurait déjà lu l’œuvre originale. En s’attaquant à Victor Hugo, l’auteur a pris
un risque. Cette adaptation de qualité suscitera sans doute des avis partagés,
mais ne laissera pas indifférent et donnera peut être l’envie à certains de se
plonger dans l’œuvre originale.
Six half de Ricaco Iketani (Delcourt)
A la suite d’un accident de moto, Shiori, 16 ans, se réveille amnésique. Son frère et sa sœur, ses trois « meilleures » amies, et même son petit copain sont devenus pour elle de parfaits inconnus. Et plus troublant… elle ne se reconnaît plus elle-même, car les confidences de ses proches laissent entendre qu’elle était une jeune fille superficielle, un peu vulgaire, et très arrogante, à mille lieues de sa nouvelle personnalité. Shiori parviendra-t-elle à se reconstruire et à s’affranchir de ce passé qu’elle aimerait oublier ? Et peut-elle vraiment compter sur les autres ?
Septembre 2015
Septembre 2015
Your lie in April de Naoshi Arakawa (Ki-Oon)
Depuis le décès de sa mère il y a
deux ans, Kôsei Arima, jeune collégien et pianiste virtuose, souffre d’un
blocage psychologique qui l’empêche de jouer. Dès qu’il commence un morceau, la
mélodie lui échappe, et il n’entend plus le son du piano. Kôsei n’est plus que
l’ombre de lui-même, jusqu’au jour où son chemin croise celui de Kaori, une
violoniste passionnée et impétueuse, déterminée à faire de lui son
accompagnateur.
Ce manga singulier et émouvant aborde un sujet original, la musique classique,
en mêlant habilement les codes du shôjo et du shônen. Les graphismes soignés et
délicats, la couverture printanière aux couleurs pastelles, et les triangles
amoureux qui se dessinent dans ces deux premiers tomes séduiront un lectorat
féminin. Mais on retrouve aussi des valeurs caractéristiques du shônen sportif comme
le dépassement de soi. Le ton, mélancolique, voire dramatique, est tempéré par
une touche d’humour. Le drame intime de Kôsei et sa relation aux autres sont au
cœur du manga. Maladroit et malheureux, marqué par une éducation très stricte,
Kôsei est un adolescent solitaire. Kaori et
lui ont une passion commune pour la musique, mais deux visions diamétralement
opposées : rigueur et précision d’une part, spontanéité et fougue de
l’autre. Même si l’on n’entend pas la musique, on l’imagine aisément. Le dessin,
qui se focalise sur l’expression des personnages, leurs regards et leur
attitude sur scène, permet au lecteur de ressentir les émotions des interprètes,
leurs sentiments, et ceux du public. La mise en page et la narration sont parfaitement
maîtrisées, et l’on est parfois saisi par la poésie et la légèreté qui se
dégagent de certaines double-pages. Un petit encart documentaire avec un code
QR à la fin des chapitres permet à ceux qui le souhaitent de découvrir les
morceaux abordés. La série qui compte onze tomes, a été adaptée en animé, et
jouit d’un bon succès au Japon où elle a remporté le Prix manga Kôdansha en
2013.
Your lie in April de Naoshi Arakawa (Ki-Oon)
Mai 2015
Poison City de Tetsuya Tsutsui (Ki-Oon)
2019. A
l’approche des Jeux Olympiques, le Japon soigne son image. C’est dans ce
contexte qu’est adoptée « la loi pour une littérature saine ». Les ouvrages
de nature à choquer les adolescents sont déclarés « nocifs ». Ils
sont alors vendus sur présentation d’une carte d’identité ou retirés du marché.
Mikio Hibino est un jeune mangaka de 32 ans. Sa série d’horreur, Dark Walker, débute enfin dans le
magazine « Young Yunk». Mais dès le premier chapitre, il s’attire les
foudres de la censure. Tous les exemplaires de la revue sont retirés de la
vente. Dès lors, Hibino est confronté à un terrible dilemme. S’il tient à être
publié dans le magazine, il lui faudra réécrire le premier chapitre de sa série
en faisant de nouveaux compromis, au risque de dénaturer complètement son œuvre.
Une publication en ligne lui permettrait de conserver sa liberté de création,
mais il devrait alors renoncer à faire des bénéfices.
La
nouvelle série en 2 tomes de Tetsuya Tsutsui nous plonge dans les coulisses de
la création d’un manga. On croit avoir affaire à un manga de
science-fiction surfant sur la mode des zombies, mais très vite, on comprend
qu’il s’agit en fait d’une mise en abîme. Ce premier tome est bâti sur des
allers-retours entre la fiction imaginée par Hibino et sa vie de mangaka. Poison City est un manga parfaitement en
phase avec l’actualité puisqu’il traite de la liberté d’expression. Même s’il
s’agit d’une œuvre d’anticipation, l’auteur s’est inspiré de son expérience
personnelle. En effet, l’un de ses mangas, Manhole,
a été censuré au Japon. Poison
City nous éclaire sur les relations entre un mangaka et son éditeur, mais
il offre aussi une réflexion très intéressante sur l’avenir du métier. Les graphismes sont irréprochables, le trait est délicat,
minutieux, les arrière-plans soignés, le tout parfaitement adapté à cette œuvre
réaliste.
Mars 2015
Orange d' Ichigo Takano (Akata)
Un
matin, alors qu’elle s’apprête à partir au lycée, Naho découvre dans sa boîte
aux lettres un étrange courrier dont elle serait elle-même l’auteur. Pourtant,
la jeune fille ne se souvient pas l’avoir écrit. Et pour cause ! Il aurait
été rédigé une dizaine d’années plus tard. Rongée par les regrets, la Naho du
futur aimerait changer le cours des choses. Cette lettre coïncide avec
l’arrivée au lycée d’un nouvel élève, Kakoru, qui ne laisse pas Naho
indifférente…
L’intrigue d’Orange est particulièrement originale
puisqu’elle mêle tranches de vie lycéenne, correspondance, et voyage temporel,
le tout porté par un récit qui ménage bien le suspense. En effet, le contenu de
la lettre nous est dévoilé très progressivement. De même, l’avenir de la jeune
fille ne nous est révélé qu’à travers quelques rares séquences situées dans le
futur, habilement insérées dans le récit au présent. Les graphismes sont
soignés avec un trait tout en douceur et en finesse. La narration est bien
maîtrisée, navigant entre ces différents temps et différents genres
(correspondance et journal intime). Le ton est à la fois optimiste et joyeux,
comme il se doit dans un shôjo, mais se fait aussi plus grave à mesure que l’on
sent poindre le drame. Les thématiques sont assez matures : A-t-on le
droit à une seconde chance ? Il est aussi question de suicide et de deuil.
Même s’il manque encore un peu d’envergure dans ce premier tome, le personnage
de Naho est plutôt sympathique. Timide et effacée, la jeune fille a tendance à
faire passer le bonheur des autres avant le sien et à fuir les problèmes. Mais
les conseils de son alter-égo la poussent à se dépasser, et le personnage devrait
évoluer par la suite. Si l’amitié est au centre de ce premier tome, incarnée
par une bande de copains aux personnalités bien typées, on voit déjà se
dessiner un triangle amoureux. Ce tome se clôt sur un certain nombre
d’interrogations. Comment Naho a-t-elle pu trouver un moyen de
« remonter » le temps ? A 16 ans, Naho aura-t-elle le courage
d’écouter les conseils avisés de son « moi » adulte ? Le futur
sera-t-il modifié ?
Février 2015
A silent voice de Yoshitoki Oima (Ki-Oon)
Shoya n’est pas un garçon très
studieux ; il est plutôt du genre casse-cou et passe le plus clair de son
temps à lancer des défis à ses copains afin de tromper l’ennui. Un jour, une
nouvelle élève, Shoko, arrive dans sa classe de CM2. Elle est sourde de
naissance. Malgré sa gentillesse et les efforts qu’elle déploie pour
s’intégrer, elle devient rapidement la cible des moqueries de Shoya. Son absence
de réaction surprend puis exaspère le jeune garçon qui la harcèle
quotidiennement, d’abord moralement, puis physiquement. Jusqu’au jour où le
directeur de l’école intervient. Ses camarades et son maître, qui étaient plus ou moins
complices, se retournent contre Shoya...
Cette
série courte terminée au Japon (avec seulement 7 tomes) se démarque du reste de la production de shônen et surprend à
plus d’un titre, à commencer par ses thèmes : le harcèlement scolaire et le
handicap, qui sont traités de façon peu conventionnelle. La narration est
originale puisque le premier tome est un long flashback. Le narrateur n’est pas
celui auquel on pourrait s’attendre : l’histoire nous est racontée du point
de vue de l’agresseur et non pas de la victime, la jeune fille handicapée, qui
tarde même à faire son entrée. On ressent beaucoup d’empathie pour les deux
personnages principaux. Malgré sa douceur, Shoko n’est pas faible, et elle est
bien déterminée à combattre son handicap. Quant à Shoya, il est plus immature
que foncièrement méchant. La méchanceté vient des autres personnages :
l’instituteur qui ne joue pas son rôle, la mère de Shoko, qui garde une
attitude froide et hautaine, et les camarades de classe. Les graphismes, tout
en légèreté et en délicatesse, contrebalancent le ton dramatique et hyper
réaliste du manga pour en faire un récit particulièrement touchant. A la fin de
ce premier tome, émerge la question de la rédemption de Shoya, mais aussi de la
véritable personnalité de Shoko, qui est restée pour le lecteur très
insaisissable, emmurée dans son silence.
Chiharu
Kanô, jeune adolescent originaire de Tokyo, débarque sur la petite île d’Hatena
-Jima à l'extrême sud ouest de l'archipel Nippon, dans le cadre d’un programme d’accueil.
Il se lie d’amitié avec Rindô, un jeune garçon un peu sauvage, orphelin comme
lui, qui lui fait découvrir un mode de vie radicalement nouveau, en harmonie
avec la nature.
Ce
nouveau manga « tranche de
vie » s’inscrit dans la lignée de Barakamon
de Satsuki Yoshino ou Silver Spoon d’Hiromu
Arakawa. Il s’agit d’un récit initiatique au cours duquel un jeune citadin découvre
un monde totalement différent du sien, tout en nouant des amitiés fortes avec
les autochtones. Il se dégage de ce manga la même atmosphère de sérénité et de
légèreté que dans Barakamon. L’humour
est également présent à travers les personnages secondaires comme Nami,
petite-fille de prêtresse, qui communique avec Dieu via les réseaux sociaux. Les
graphismes s’accordent bien avec le ton du manga. Le trait est fin, et les
arrière-plans soignés nous donnent envie d’aller plonger dans les eaux
turquoises d’Hatena-Jima. L’édition est enrichie de nombreuses notes
pédagogiques portant sur le folklore, le vocabulaire, les spécialités
culinaires, les us et coutumes locales. Comme dans les romans de Mark Twain, l’histoire
d’amitié occupe une part importante du récit. Le duo formé par Chiharu et Rindô
fonctionne bien. Les deux jeunes garçons, un peu livrés à eux-mêmes vont
partager de drôles d’aventures insouciantes et parfois périlleuses. Le premier
tome de cette série terminée en 3 tomes se conclue sur le double mystère des
origines de l’île et du passé de Chiharu, mais aussi sur l’avenir menacé de ce
petit coin de paradis.
Décembre 2014
Save me Pythie d'Elsa Brants - Kana,
2014
Ecrit
par une auteure française et publié dans le sens de lecture occidental, Save me Pythie est un manga « à
l’Européenne ». Son format, l’utilisation de trames, de certains codes
graphiques, et les bonus à la fin, l’apparentent au manga, tandis que le style
de dessin, les gags, et les savoureux dialogues rappelleraient plutôt la bande
dessinée franco belge. Il s’agit en tout cas d’un livre original, intéressant,
et extrêmement divertissant, qui revisite de façon complètement décalée la
mythologie Grecque. Si l’histoire est surtout centrée sur le duo formé par
l’impétueux Xanthe et la pétillante et perspicace Pythie, on croisera également
une galerie de personnages secondaires irrésistibles… Les (més)aventures de Xanthe s’enchaînent
rapidement, en reprenant parfois pour notre plus grand bonheur certains récits
mythologiques très connus. Que l’on soit familiarisé ou non avec la mythologie
Grecque, on pourra apprécier ce manga qui offre plusieurs degrés de lecture.
Mon histoire de Kazune Kawahara et Aruko - Kana, 2014
Takéo
Gôda est un lycéen peu ordinaire. Mesurant près de deux mètres et pesant plus
de cent kilos, le jeune homme est doté d’une force colossale. Mais derrière
cette montagne de muscles se cache un grand sentimental, timide et maladroit.
Malheureusement, toutes les jeunes filles dont il s’éprend tombent amoureuses
de son meilleur ami, le beau Sunakawa, jusqu’au jour où son chemin croise celui
de la douce Yamato.
Le personnage principal de ce shôjo est un jeune homme
au physique de sumo ! Ce manga atypique
et plein de fraîcheur est une bonne surprise. A la fois hilarant et touchant,
il renouvelle le genre de la romance lycéenne. L’intrigue ne se réduit pas à un triangle amoureux puisque
Sunakawa, loin des stéréotypes du « beau gosse » n’est pas un vrai
rival pour Takéo. Certes, le scénario, qui joue beaucoup sur les quiproquos
entre Takéo et Yamato, n’est pas d’une grande originalité. En fait, l’intérêt
de ce manga réside dans le portrait des personnages, tous très attachants et surprenants,
avec une mention spéciale pour Takéo, gorille au cœur d’or, dont l’indéfectible
bonne humeur ne peut que toucher le lecteur. Mon histoire offre aussi une réflexion sur la tolérance, les
préjugés, et l’amitié. Le style graphique contribue largement au ton
humoristique. Les personnages sont particulièrement expressifs et les grimaces
exagérément comiques de Takéo sont irrésistibles. La série jouit déjà au Japon
d’un très bon succès critique. Les habituelles lectrices de shôjo n’y
trouveront peut-être pas leur compte, mais le titre pourrait séduire un
lectorat plus vaste.
Daisy, lycéennes à Fukushima de Reiko Momochi - Akata
Trois
ans après la catastrophe qui a touché le Japon, que sont devenus les habitants
de la ville de Fukushima ? Nous suivons le quotidien de quatre
lycéennes : Fumi, Moé, Ayaka, et Mayu. Malgré la peur des radiations, les
quatre amies aimeraient retrouver l’insouciance de leur adolescence, mais
l’accident de la centrale a profondément bouleversé leurs vies et leurs rêves
d’avenir. D’ailleurs peut-on vraiment envisager un avenir sur une terre
souillée par un désastre écologique d’une telle ampleur ?
Série
courte terminée en deux tomes, Daisy
est un manga engagé, dit de « société », genre de prédilection de
l’auteur. Il apporte un éclairage nouveau et une vraie réflexion sur l’après- Fukushima
et le nucléaire en général. Bien que fictive, l’histoire est néanmoins inspirée
d’entretiens réalisés auprès de lycéens de Fukushima. Même si les graphismes
sont très marqués « shôjo », ce manga s’adresse à un large public. Les
romances qui se dessinent à l’arrière-plan restent secondaires. Le lecteur ressent immédiatement une grande empathie pour les héroïnes de cette histoire, dont il partage d’emblée les doutes
et les inquiétudes. Comme tous les adolescents de leur âge, elles sont à un
tournant de leur vie où leurs choix d’orientation seront déterminants pour leur
avenir. Mais la catastrophe qu’elles ont vécue les a dépouillées de leur
innocence et a opéré chez elle une certaine prise de conscience. Devront-elles
fuir leur ville natale ou œuvrer à sa reconstruction ? Cette œuvre
émouvante dépeint avec beaucoup de réalisme et sans misérabilisme la détresse
économique et psychologique des habitants de Fukushima, mais aussi l’espoir, la solidarité, et le
courage qui les animent. Une postface permet au lecteur curieux d’en apprendre
davantage sur la réalité de la vie à Fukushima aujourd’hui.
Yona princesse de l’aube de Mizuho Kusanagi - Pika
Malgré une intrigue assez classique, ce
shôjo offre une lecture divertissante, mêlant agréablement romance, intrigues
politiques, et scènes d’action. Si l’on n’échappe pas à l’inévitable triangle
amoureux, le scénario nous surprend tout de même dès le début avec la trahison inattendue
de So-Woon. Dès lors, la romance cède le pas à un récit d’aventure plein de
péripéties et de suspense. Le périple entrepris par l’insouciante et innocente
Yona ressemble fort à un parcours initiatique au terme duquel elle deviendra
sans doute une reine accomplie. Dans le premier tome, elle apparaît surtout comme
une femme-enfant, capricieuse, et fragile. Mais dès le deuxième tome, on décèle
chez elle une force de caractère insoupçonnée. Hak, qui lui est totalement
dévoué, se montre néanmoins très insolent à son égard, et leurs disputes
apportent une touche d’humour au récit. Si l’on s’attache facilement aux deux
fugitifs, le méchant et mystérieux So-Woon n’est pas en reste. En plus d’être
bel homme, il s’est toujours montré prévenant envers Yona, et ses sentiments
sont très ambigus. Les graphismes sont plaisants. La première de couverture est
attrayante, les arrière-plans médiévaux sont soignés, et le chara-design des
personnages, plutôt réussi. Yona est séduisante avec sa chevelure flamboyante
et ses longs cils. On aimera le contraste entre So-Woon au raffinement presque
féminin, et Hak, en guerrier redoutable. Les amateurs de romance médiévale
apprécieront deux autres séries chez Kazé mettant en scène une jeune
princesse en détresse : L’Arcane de
l’Aube, de Rei Toma, série terminée en 13 volumes, et La Fleur millénaire, de Kaneyoshi Izumi, série en cours. Ces séries
présentent de nombreuses similitudes : triangle amoureux, fuite, complots politiques,
relation ambigüe avec le garde du corps et ami d’enfance…
Réunion du 10 juin 2014
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Shônen / comédie, romance (série en cours au Japon - 12 volumes)
Raku Ichijô n'est pas un lycéen ordinaire. Pour son malheur, il se trouve être fils de yakuza. Son quotidien est bouleversé par l'arrivée d'une nouvelle élève, Chitoge, métis américano-japonaise. Fille de yakuza également, elle est l'exacte opposé des jeunes filles douces et timides qui attirent Raku. Ces deux là ont tôt fait de se haïr. Mais pour éviter une terrible guerre des gangs, ils vont devoir faire semblant de sortir ensemble ! Cela contrecarre complètement les plans de Raku, qui recherche depuis 10 ans la jeune fille qui lui avait offert un cadenas en gage de son amour...
Blue Spring Ride de Io Sakisaka (Kana)
Shôjo / Romance, tranche de vie (série en cours au Japon - 10 tomes)
A son entrée au lycée, Futaba s'est forgée une nouvelle personnalité. Douce et féminine au collège, elle faisait l'objet des moqueries de ses camarades de classe, jalouse de son succès auprès des garçons. Désormais, elle est devenue plus négligée, voire un peu garçon manquée. Elle mange beaucoup et parle fort. Mais bientôt, Futaba retrouve le garçon dont elle était amoureuse au collège...
Hero Tales de Hiromu Arakawa (illustrations) et Jun-Wei Huang
Shônen / Aventure, fantastique - série terminée en 5 volumes
Selon une légende Chinoise, il existe 7 étoiles, 7 guerriers sur lesquels repose l'avenir du monde. Taitô du clan du Dragon d'Emeraude est porteur de l'étoile d'Hagun. Il découvrira l'étendue de ses pouvoirs lors de sa cérémonie de passage à l'âge adulte. Le sabre sacré qu'on lui remet à cette occasion lui est rapidement dérobé, et il part à sa recherche. Il est accompagné de sa sœur et d'un autre porteur d'étoile.
Réunion du 13 mai 2014
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Seinen historique - consacré aux Vikings.
Le premier tome est composé de deux parties. On découvre tout d'abord le personnage de Thorfinn, un jeune guerrier Viking qui cherche à venger la mort de son père. La deuxième partie est un flashback qui nous présente Thorfinn enfant et son père, un chef Viking respecté de tous.
Avis : Excellente série. Un récit bien documenté qui nous présente les Vikings sous un nouveau jour (ils ne sont pas seulement de redoutables pirates des mers - on trouve aussi des agriculteurs ou des explorateurs). Scénario intéressant, de l'action, réalisme des graphismes (notamment les scènes de combat), un personnage principal torturé, prisonnier de son passé...
A lire du même auteur : Planètes (série bientôt disponible au CDI)
Shôjo / comédie et romance
Manga présenté l'année dernière par les bibliothécaires de François Villon (série disponible à la bibliothèque)
Risa et Atsushi, deux lycéens, souffrent d'un complexe lié à leur taille (trop grande pour elle, trop petit pour lui). Dans la même classe, ils passent leur temps à se chamailler, sous le regard amusé de leurs camarades. Mais leur relation évolue lorsqu'ils décident de s'entraider pour séduire l'élu(e) de leur cœur.
Mathilda (5ème) nous a parlé de la nouvelle série : Wolf girl and Black Prince d'Ayuko Hatta (Kurokawa)
Shôjo - 2 tomes publiés en France (7 tomes au Japon - en cours)
Erika n'a jamais eu de petit copain, mais prétend être en couple. Ses "amies" ont quelques doutes, et lui réclament une preuve. Pour sauver les apparences, Erika photographie un beau jeune homme dans la rue. Hélas, il est dans son établissement ! Il s'agit même d'un jeune homme très convoité par la gente féminine. Il accepte de rentrer dans le jeu d'Erika à condition que cette dernière lui obéisse au doigt et à l’œil...
Avis : Dessin assez classique, typique du genre / scénario pas très original (rappelle Kokoro Button). Ce manga a pourtant plu aux deux élèves qui l'ont lu. Certaines scènes sont assez drôles. La cruauté du jeune homme masque sans doute une affection pour l'héroïne. Néanmoins, Erika (qui se laisse mener par le bout du nez) a vraiment l'air d'une idiote et c'est assez agaçant !
Erika n'a jamais eu de petit copain, mais prétend être en couple. Ses "amies" ont quelques doutes, et lui réclament une preuve. Pour sauver les apparences, Erika photographie un beau jeune homme dans la rue. Hélas, il est dans son établissement ! Il s'agit même d'un jeune homme très convoité par la gente féminine. Il accepte de rentrer dans le jeu d'Erika à condition que cette dernière lui obéisse au doigt et à l’œil...
Avis : Dessin assez classique, typique du genre / scénario pas très original (rappelle Kokoro Button). Ce manga a pourtant plu aux deux élèves qui l'ont lu. Certaines scènes sont assez drôles. La cruauté du jeune homme masque sans doute une affection pour l'héroïne. Néanmoins, Erika (qui se laisse mener par le bout du nez) a vraiment l'air d'une idiote et c'est assez agaçant !
Réunion du 06 mai 2014
Kuroko's Basket de Tadatoshi Fujimaki - Kazé
27 tomes au Japon - série en
cours (shônen / Sport)
Deux nouveaux élèves de 2nde
rejoignent l'équipe de basket. Tout les oppose mais ils vont devoir s'entendre
pour gagner !
L'avis de David P. : Un manga
bien dessiné avec de l'action. On est vraiment happé par l'histoire.
Autres avis d'élèves :
un des meilleurs mangas de sport, drôle avec un scénario intéressant...
The end of the world d'Aoi Makino (Panini Manga)
shôjo (Romance, Drame) Harcèlement scolaire, Mensonge, Homicide involontaire - 3 tomes traduits (série terminée en 4 tomes)
Azusa
Chida, une jeune fille timide et réservée, a déménagé avec ses parents pour
échapper au harcèlement scolaire dont elle était victime. A peine arrivée dans
son nouvel établissement, elle accepte de devenir la petite amie de Teppei
Kasuga, l’élève le plus populaire de la classe, afin de ne pas revivre ce genre
de situation. Mais elle n’éprouve pas de véritables sentiments pour le jeune
homme. Elle est même révoltée par ses agissements envers Ryû Kawaguchi, un
camarade de classe solitaire, passionné de trains, qu’il brutalise
régulièrement. Azusa et Ryû se rapprochent, au grand dam de Kasuga,
car même si Azusa n’est pour lui qu’un simple faire-valoir, il n’est pas prêt à
la laisser partir. Une dispute éclate entre les trois adolescents qui se conclue
par l’accident mortel de Kasuga. Azusa et Ryû s’arrangent pour que cela ait
l’air d’un suicide.
The end of the world
démarre comme un shôjo classique, ne se démarquant ni par ses graphismes,
certes soignés mais typiques du genre, ni par la situation initiale de départ qui
est celle d’un triangle amoureux avec en toile de fond la question du
harcèlement scolaire (ijime), un thème récurrent dans les mangas. L’histoire
prend néanmoins une tournure plus intéressante lorsque l’on quitte le registre
de la romance pour celui du drame.Si l’intrigue et la narration sont plutôt
efficaces, la grande qualité de ce manga réside surtout dans le portrait psychologique
nuancé des personnages. Bien que victime au début de l’histoire, Kawaguchi est
doté d’une grande force de caractère, et apparaît d’emblée comme le héros de
l’histoire. On retrouve chez Azusa les caractéristiques un peu agaçantes de la
jeune héroïne de shôjo fragile, indécise, toujours au bord des larmes. Elle est
néanmoins très touchante dans son désir de protéger ses parents à tout prix. Ni bons ni mauvais, nos deux
jeunes collégiens ne sont finalement que des êtres humains un peu lâches.
Victimes d’un mauvais concours de circonstances et de malentendus malheureux,
ils vont peu à peu s’enfermer dans une spirale du mensonge dont on ne voit pas
bien comment ils vont pouvoir s’échapper.
Haikyû les as du volley d'Haruichi Furudate (Kazé)
Shônen sportif (3 volumes traduits et 10 tomes publiés au Japon - série en cours)
Malgré sa petite taille et son manque
d’expérience, Shôyô Hinata rêve de devenir un grand volleyeur. En s’inscrivant
au club de volley de son nouveau lycée, il espère progresser afin de prendre sa
revanche sur Tobio Kageyama, un passeur de génie antipathique qu’il avait
affronté lors d’un tournoi inter-collèges. Mais ce dernier a intégré le même
lycée, et les deux anciens adversaires devront mettre leurs différents de côté
pour conduire leur équipe jusqu’aux championnats nationaux.
Même si la trame de cette histoire est très classique,
Haikyû les as du volley n’en reste
pas moins un manga efficace et plaisant à lire. A sa lecture, on se passionne pour le volley et ses règles de jeu. Shôyo est l’archétype du héros de
shônen : un jeune garçon prometteur qui bien qu’handicapé par sa petite
taille et son manque d’expérience, possède de bonnes aptitudes physiques et une
volonté sans faille. Son enthousiasme et sa naïveté en font un personnage très
positif auquel il est facile de s’identifier. Surnommé le « roi du
terrain » par ses propres coéquipiers pour son autoritarisme et son
arrogance, Tobio n’est peut-être pas aussi prétentieux qu’il en a l’air.
Quelques flashbacks lèvent le voile sur le douloureux souvenir qui le hante :
celui d’être abandonné de ses coéquipiers. Cet improbable duo fonctionne en
tout cas très bien. Le chara design des personnages aurait mérité d’être plus
soigné, mais les graphismes et la mise en scène sont quand même très clairs,
notamment dans les scènes d’action dont ils traduisent bien le dynamisme. Le
manga véhicule un certain nombre de valeurs comme la persévérance, le
dépassement de soi, et l’esprit d’équipe.
Réunion du 29 avril 2014
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
D-Gray Man de Katsura Hoshino (shônen / Aventure, fantastique)
Série en cours - 24 tomes au Japon
Allen Walker est un exorciste. Avec sa main gauche démoniaque, il excelle à combattre les démons qui prennent possession des humains.
Autres mangas présentés (par Mathilda):
D-Gray Man de Katsura Hoshino (shônen / Aventure, fantastique)
Série en cours - 24 tomes au Japon
Allen Walker est un exorciste. Avec sa main gauche démoniaque, il excelle à combattre les démons qui prennent possession des humains.
Réunion du 08 avril 2014
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Réunion du 01 avril 2014
David P. nous a présenté le 1er tome de la série Emma de Kaoru Mori (Ki-Oon) qui vient de remporter le Prix Manga Taishô 2014 pour son autre série Bride Stories.
Seinen - 5 tomes en France / série terminée (drame, romance)
L'histoire se déroule en Angleterre à l'époque victorienne. Emma est femme de chambre et cache un passé douloureux. Un jeune homme riche s'éprend d'elle.
Son avis : les dessins sont bien faits mais pas aussi précis que dans Bride stories.
Tristan a présenté le manga Rock Lee : les aventures d'un ninja en herbe de Kenji Taira chez Kazé (série en cours - 5 tomes publiés). Il s'agit d'un shônen destiné aux plus jeunes.
Dans ce spin-off de Naruto, le lecteur suit les aventures d'un apprenti ninja aux sourcils broussailleux. Les petites histoires s'enchaînent avec beaucoup d'humour. Les graphismes sont assez particuliers (le mangaka utilise le "Super-Deformed" comme dans les yonkoma, manga humoristique en 4 cases)
Tristan nous a également présenté le manga Black Butler de Yana Toboso chez Kana. Ce shônen (à succès) compte 18 tomes au Japon et 15 en France (série en cours). Genre : Action, fantastique
Sebastian est un majordome hors pair. Il travaille pour un jeune aristocrate, Ciel Phantomhive. Le jour où son maître est enlevé, Sebastian nous révèle sa vraie nature...
Tristan nous a également présenté le manga Black Butler de Yana Toboso chez Kana. Ce shônen (à succès) compte 18 tomes au Japon et 15 en France (série en cours). Genre : Action, fantastique
Sebastian est un majordome hors pair. Il travaille pour un jeune aristocrate, Ciel Phantomhive. Le jour où son maître est enlevé, Sebastian nous révèle sa vraie nature...
Alexis nous a présenté Seven Shakespeare d'Harold Sakuishi, auteur de Beck. Ce seinen qui compte 6 tomes (série en cours) mêle agréablement récit historique et fantastique.
Et si Shakespeare était un imposteur? Le premier tome est composé de deux parties. On découvre d'abord le personnage de Shakespeare, jeune dramaturge sur le point d'être arrêté par les forces de l'ordre. Puis on bascule dans un univers complètement différent, teinté de fantastique avec le personnage de Li, jeune chinoise douée de prémonition.
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Réunion du 27 mars 2014
David G. nous a
présenté un manga qui n’est pas encore sorti en France. Il s’agit de One
Punch-Man, un webcomic écrit et dessiné par ONE. Il est publié sur le site
personnel de l'auteur depuis le 2009. La série est devenue très populaire
dépassant les 10 millions de visite. Yusuke Murata, (Eye Shield 21),
s’est associé à l’auteur pour illustrer le manga qui compte aujourd’hui 5
volumes au Japon. La série était nominée pour la septième édition du prix Manga
Taisho cette année.
Le héros est un jeune garçon chauve surpuissant (il tue ses ennemis d'un seul coup de poing).
Clément nous a présenté Dream Team d'Hinata Takeshi (Glénat), un manga sur le basket.
Le héros est un jeune garçon chauve surpuissant (il tue ses ennemis d'un seul coup de poing).
Avis : c'est un manga très drôle et original. Les
graphismes sont réussis. La plupart du temps, le personnage principal est
représenté très simplement, voire même de façon un peu caricaturale (sauf quand
il passe à l'action!), alors que les personnages secondaires sont soigneusement
dessinés (ce contraste renforce l'effet comique).
Clément nous a présenté Dream Team d'Hinata Takeshi (Glénat), un manga sur le basket.
Sora Kurumatani
rêve de devenir basketteur. Son problème : il mesure 1m 50 ! Sans avoir donc la
carrure d’un champion, il va quand même tout mettre en œuvre pour reconstituer
une équipe digne de ce nom.
Avis : Plusieurs élèves l'ont déjà lu et reprochent au
personnage principal d'être trop macho et donc plutôt antipathique. Par
ailleurs, ils sont un peu déçus par la qualité des graphismes et préfèrent une
autre série sur le basket: Kuroko no basket de Fujimaki Tadatoshi
(Kazé).
Les nouveautés du CDI
Depuis que le royaume de Britannia est tombé
entre leurs mains, les Chevaliers Sacrés y sèment la terreur. Pour sauver son
père le Roi et le peuple de Britannia, la princesse Elizabeth s’est mise en
tête de retrouver les Seven Deadly Sins, des guerriers légendaires recherchés
depuis dix ans pour un crime qu’ils n’ont pas commis. Son chemin croise celui
de Meliodas, jeune propriétaire d’une taverne ambulante, et de son fidèle
cochon parlant, Hawk. Or Méliodas se révèle être l’un de ces célèbres
chevaliers, et plus précisément leur chef, le dragon de la colère ! Notre
trio se lance alors à la recherche des six autres Deadly Sins, nous entraînant
dans une épopée pleine de combats et de magie.
Avis : Ce shônen qui devrait plaire aux fans de Fairy Tail. Inspirée des légendes Arthuriennes, Seven Deadly Sins nous propose une histoire bien rythmée, pleine d’humour et d’aventure. On s’attache facilement aux personnages principaux. Méliodas est un jeune garçon enjoué et un peu voyeur. La princesse Elizabeth incarne la féminité par excellence. Timide et gracieuse, la jeune et jolie jeune femme possède néanmoins une détermination sans faille. Quant au cochon, il forme un duo irrésistible avec Meliodas, à l’origine de nombreux gags. Le graphisme est efficace, notamment dans les scènes d’action. Un soin particulier est apporté aux décors médiévaux et aux armures qui nous plongent parfaitement dans l’ambiance heroïc fantasy. La série compte déjà 7 volumes au Japon.
Avis : Ce shônen qui devrait plaire aux fans de Fairy Tail. Inspirée des légendes Arthuriennes, Seven Deadly Sins nous propose une histoire bien rythmée, pleine d’humour et d’aventure. On s’attache facilement aux personnages principaux. Méliodas est un jeune garçon enjoué et un peu voyeur. La princesse Elizabeth incarne la féminité par excellence. Timide et gracieuse, la jeune et jolie jeune femme possède néanmoins une détermination sans faille. Quant au cochon, il forme un duo irrésistible avec Meliodas, à l’origine de nombreux gags. Le graphisme est efficace, notamment dans les scènes d’action. Un soin particulier est apporté aux décors médiévaux et aux armures qui nous plongent parfaitement dans l’ambiance heroïc fantasy. La série compte déjà 7 volumes au Japon.
Des suites très attendues :
Réunion du 20 mars 2014
Alexis nous a présenté 3 mangas :
Ascension de Shin'ichi Sakamoto et Yoshiro Nabeda (Delcourt)
Seinen - 17 tomes (série terminée) / Sport, drame, Aventure
Buntarô Mori est un lycéen solitaire et taciturne. Un jour, il relève un
défi lancé par un camarade : escalader le mur de son lycée. Suite à cet
exploit, il décide de rejoindre le club d’alpinisme de son établissement et se
découvre une véritable passion (et un don) pour ce sport.
Alexis recommande ce manga : le personnage est attachant car il a une
passion et c’est quelqu’un qui essaie toujours de se dépasser. Le
graphisme est très bien aussi (une fois qu’on y est habitué)
Les enquêtes du limier de Jirô Taniguchi (Casterman)
Seinen - 2 tomes (série terminée) / Policier, Tranche de vie
Taku Ryûmon est un détective solitaire qui vit dans un grand domaine avec son chien. Ses enquêtes portent sur la disparition de chiens.
L'avis d'Alexis : le scénario est très intéressant ainsi que le personnage du détective qui tient tête à un clan de yakuzas. C'est une sorte de rebelle qui se promène avec son fusil.
Summer Wars de Yoshiyuki Sadamoto et Igura Sugimoto (Kazé)
Seinen - 3 tomes (série terminée) / SF, comédie, Romance
Il s’agit de l’adaptation en manga d’un anime.
Kenji est un lycéen timide
et surdoué en mathématiques. On le charge pendant l’été d’assurer la
maintenance d’OZ, une plateforme communautaire sur Internet. Alors qu’il s’absente quelques jours en compagnie de Natsuki,
une jolie jeune fille, un pirate s’introduit dans le système de sécurité d'OZ
et attaque les utilisateurs.
L'avis d'Alexis: les graphismes sont mieux dans l'anime. Mais l'intrigue est vraiment intéressante et le personnage, véritable surdoué des maths est vraiment original.
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Quelques suites :
Et des premiers tomes :
Réunion du 04 mars 2014
Doug Wright est professeur en biotechnologies. Il est
appelé en urgence pour enquêter sur un étrange virus touchant les élèves d'une
prestigieuse école privée. Il demande à son neveu, un jeune adolescent (et
héros de l'histoire) de l'accompagner. Soupçonnant une attaque biologique, il
contacte le B.S.A.A, une cellule qui lutte contre le bioterrorisme.
Avis : un bon thriller, beaucoup de suspense et
"ultra bien dessiné"
Mathilda a présenté Iris Zéro de Takana Hotaru et Shiki Piro – Seinen / Doki Doki (série terminée en 5 tomes) / Genre : fantastique
Mathilda a présenté Iris Zéro de Takana Hotaru et Shiki Piro – Seinen / Doki Doki (série terminée en 5 tomes) / Genre : fantastique
L’histoire se déroule
dans un monde où 99% des enfants naissent dotés d’un "pouvoir" qu’on appelle « l’iris », leur permettant de "voir des choses". Ce don de vision diffère d'un individu à l'autre (ex: certains savent si on leur ment, d'autres si on va bientôt mourir, ou peuvent prévoir des accidents...).
Ce pouvoir étant apparu récemment, les parents en sont dépourvus. C'est aussi le cas du jeune héros, Taru, qui est rejeté par ses camarades. Alors qu'il s'efforce de se faire le plus discret possible, la jeune fille la plus populaire du lycée lui demande de l'aide. On lui a demandé de trouver la personne la plus à même de remplir la fonction de président des élèves, et en principe, son iris devrait lui permettre de détecter ce type de personne, mais elle n'y arrive pas...
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Ki-Oon,
juillet 2013
Genre : Manga
seinen / Historique
Mots clés : Seconde
guerre mondiale / Japon / Kamikaze
Recueil
de trois histoires liées à la seconde guerre mondiale.
Japon,
1943. Junpei, 16 ans, rêve de devenir pilote de chasse comme son frère
aîné. Deux ans plus tard, la situation militaire du Japon est critique.
Fraîchement sorti de l’école militaire, Junpei reçoit l’ordre de prendre part à
une mission suicide. Le désespoir de ses proches ne pourra le détourner de son
devoir. Son frère décide alors de l’escorter dans son dernier vol.
La Mélodie de Jenny qui donne son titre au recueil, narre un épisode moins connu de l’histoire du Japon: celui des enfants déplacés en province afin de les protéger des bombardements américains. Quelques jours avant la capitulation du Japon, quatre enfants fuient le centre où ils ont été placés pour rejoindre la capitale. Leur chemin va croiser la route de Dave, un Américain, flûtiste de talent, évadé du camp où il était détenu. Lui aussi veut regagner Tokyo pour y retrouver sa femme Japonaise et leur fille, Jenny.
La Mélodie de Jenny qui donne son titre au recueil, narre un épisode moins connu de l’histoire du Japon: celui des enfants déplacés en province afin de les protéger des bombardements américains. Quelques jours avant la capitulation du Japon, quatre enfants fuient le centre où ils ont été placés pour rejoindre la capitale. Leur chemin va croiser la route de Dave, un Américain, flûtiste de talent, évadé du camp où il était détenu. Lui aussi veut regagner Tokyo pour y retrouver sa femme Japonaise et leur fille, Jenny.
Enfin, American Dream
se déroule en 1935 aux Etats-Unis. Hideo Murakawa, joueur vedette de l’équipe
Japonaise de baseball rêve d’une carrière américaine, mais le contexte
politique de l’époque va mettre un terme à ses rêves.
Les
éditions Ki-Oon ont décidé de retraduire et rééditer l’œuvre de Tsukasa Hojo,
le mythique auteur de Cat’s Eye et City Hunter. La Mélodie de Jenny est un recueil émouvant. Avec une grande
sobriété et beaucoup de sensibilité, Tsukasa Hojo nous livre les destins brisés
de civils et militaires Japonais. Le
style graphique de Tsukasa Hojo est très reconnaissable ici, et s’adapte bien à
ces récits intimistes.
Réunion du 11 février 2014
Alexis nous a présenté deux mangas Vertical et Yakitate Japan :
Vertical de Shinichi Ishizuka : seinen - 18 tomes au Japon (série
terminée) / 3 tomes traduits chez Glénat (en cours) Thème : alpinisme / histoires
de rescapés
Considéré
comme un grand spécialiste des sommets, Sanpo Shimazaki est engagé en tant que
secouriste volontaire, pour aller sauver les promeneurs imprudents, les skieurs
en danger, les alpinistes inconscients...
"Yakitate Ja-pan"de Takashi Ashiguchi : Shonen – Manga culinaire / humour – 26 tomes (11 tomes au CDI)
À l’âge de 6 ans,
Kazuma Azuma, petit-fils de riziculteur, a découvert le goût du vrai pain. Une
passion est née ce jour-là, d’autant plus qu’il a un véritable don pour le
métier de boulanger grâce à ses mains « solaires ». Son objectif est de faire aimer le pain à son
grand-père qui ne jure que par le riz, comme la plupart des Japonais. Dix ans
plus tard, il quitte sa campagne profonde pour rejoindre la capitale avec, en
tête, le rêve d’intégrer la plus prestigieuse des chaînes de boulangerie
japonaise : Pantasia et de réaliser le meilleur pain du monde !
Nouveautés du CDI
Réunion du 04 février 2014
Présentation des dernières acquisitions du CDI:
Réunion du 21 janvier 2014
Au cours de cette réunion un peu écourtée, les élèves ont
tenu à présenter leurs coups de cœurs et dernières lectures.
Dans ce tome, nos héros suivent un entraînement intensif pour pouvoir se battre contre les méchants. On découvre la sœur de Black Fist qui peut faire apparaître et disparaître les choses. Il y a aussi un chat qui maîtrise de temps et un panda qui n’est autre que le maître du père de Rinka.
Beaucoup de suspense.
Servamp tomes 2, 3, et 4 également
présentés par Michel
Tome 2 : Shirota Mahiru découvre
que son meilleur ami Sayuka n’est pas celui qu’il prétend être.
Tome 3 : Mahiru rencontre de plus en plus de vampires et en apprend davantage
sur leur histoire et sur la complexité de leur petit monde. Il croise Tetsu, le
vampire de l’orgueil qui a opté pour un cercueil en guise d’arme.
Le tome 4
revient sur l’histoire de Lily et de son maître. Il s’agit d’un long flashback.
Alexis nous a présenté un de ses mangas préférés. Il s'agit d'Une sacré mamie.
Seinen en 11 tomes de Saburô Ishikawa et Youshichi Shimada (paru chez Delcourt). Genre : tranche de vie / humour
Akihiro vit avec sa mère
et son grand-frère à Hiroshima. Leur père est mort pendant la guerre, victime
de la bombe atomique. Leur mère, qui
travaille dans un bar, a bien du mal à assurer leur subsistance. Du jour au
lendemain, elle confie donc Akihiro à sa grand-mère qui vit à la campagne. Au
premier abord, on a l’impression que cette dernière ne l’apprécie guère, mais
en vérité, elle éprouve pour lui beaucoup d’affection. C'est une femme débrouillarde et très économe. Elle cuisine par exemple de très bons plats avec les légumes jetés par les commerçants.
Cette série est pleine d'humour. Ex: l'épisode de la "poire venue d'ailleurs" - il s'agit en fait d'un ananas, mais la grand-mère croit que c'est une grenade. Les dessins sont assez grossiers, mais ce n'est pas gênant.
Réunion du 14 janvier 2014
Les nouveautés du CDI :
Space brothers T1 de Chuya Koyama, Pika, octobre 2013
Seinen / Mots clés : Astronomie, Famille
21 tomes parus au Japon (3 en France) / une adaptation en anime
2025. Hibito Namba, 29
ans, sera bientôt le premier Japonais à fouler le sol lunaire. Pendant ce temps,
son frère aîné, Mutta, ingénieur automobile, est licencié pour avoir gratifié son patron d'un coup de boule à la Zidane! Au chômage, il retourne vivre chez ses parents.
Hibito saisit cette occasion pour lui rappeler sa passion pour l’espace. En
effet, tout comme son frère, Mutta a longtemps caressé l’espoir de devenir
astronaute avant d’y renoncer par manque de confiance en lui. Et s’il n’était
pas trop tard ?
Les vacances de Jésus et Bouddha tome 1
Seinen / Humour
8 tomes parus au Japon (série en cours) /
6 en France
Après avoir œuvré au bonheur de
l'humanité pendant 2000 ans, les deux amis décident de prendre quelques
vacances en louant un petit appartement sur Terre.
Tous les gags ne font pas forcément rire, mais
certaines scènes sont vraiment hilarantes !
Et aussi :
Azumanga Daioh d'Azuma Kiyohiko, Kurokawa, 2005
Seinen / comic strips (humour)
Série terminée en 4 tomes
Il s'agit de petites histoires courtes très drôles qui racontent la vie de 5 lycéennes. Chacune a une personnalité différente : il y a l'intello à lunettes, l'étrangère, la "débile", la "femme fatale" qui cultive en secret une passion pour tout ce qui est un peu "kawaii", et une surdouée de 10 ans. Les professeurs sont bizarres. Les dessins sont simplistes.
Son avis : un des mangas les plus drôles...
Réunion du 07 janvier 2014
Deux élèves nous ont présenté de nouveaux mangas:Tristan nous a parlé de Assassination Classroom de Yûsei Matsuhi (2 tomes parus en France chez Kana / série en cours au Japon avec 7 volumes).
Résumé : un drôle d'extraterrestre avec des tentacules et une tête ronde comme un smiley a détruit 70% de la lune et son prochain objectif est de s'attaquer à la Terre. En attendant, il se retrouve professeur principal d'une classe de 3ème constitué de mauvais élèves. Leur objectif est de tuer leur professeur avant qu'il n'atteigne son but. Lui de son côté s'attache à ses élèves.
Avis : un manga assez drôle et un peu bizarre.
Michel nous a présenté le tome 3 de Tokyo Esp d'Hajime Segawa (sélection "Les mordus du manga" - 6 tomes parus chez Panini Manga / série en cours au Japon avec 8 volumes actuellement)
Résumé : Black Fist finit par rejoindre Rinka et Azuma dans leur lutte contre le mal. Murasaki se découvre un super pouvoir : la capacité de lire dans le passé des gens. Elle quitte le domicile familial et part s'installer avec Rinka. Mais à peine a-t-elle le temps de s'habituer à sa nouvelle vie qu'un étrange individu fait son apparition. Surnommé le "Professeur", il maîtrise les illusions et son ambition est de détruire la ville de Tokyo. Il se trouve qu’Azuma l’a bien connu par le passé. Sous la menace d'une guerre, nos super-héros vont devoir s'entraîner...Avis: un 3ème tome plein de suspense qui donne envie de lire le tome 4: quel entraînement nos super héros vont-ils subir?
Hero Mask de Takashi Okabe et Yumika Tsuru (1 volume publié chez Tonkam / série en cours au Japon)
Un manga sur les super héros, plutôt bien.
Michel nous a présenté le tome 3 de Tokyo Esp d'Hajime Segawa (sélection "Les mordus du manga" - 6 tomes parus chez Panini Manga / série en cours au Japon avec 8 volumes actuellement)
Résumé : Black Fist finit par rejoindre Rinka et Azuma dans leur lutte contre le mal. Murasaki se découvre un super pouvoir : la capacité de lire dans le passé des gens. Elle quitte le domicile familial et part s'installer avec Rinka. Mais à peine a-t-elle le temps de s'habituer à sa nouvelle vie qu'un étrange individu fait son apparition. Surnommé le "Professeur", il maîtrise les illusions et son ambition est de détruire la ville de Tokyo. Il se trouve qu’Azuma l’a bien connu par le passé. Sous la menace d'une guerre, nos super-héros vont devoir s'entraîner...Avis: un 3ème tome plein de suspense qui donne envie de lire le tome 4: quel entraînement nos super héros vont-ils subir?
Autobiographie / Humour
Ecrit parallèlement à la série Silver Spoon, Nobles paysans est le deuxième manga qu’Hiromu Arakawa consacre au monde agricole.
Ecrit parallèlement à la série Silver Spoon, Nobles paysans est le deuxième manga qu’Hiromu Arakawa consacre au monde agricole.
L’auteur à succès de Fullmetal Alchemist ou Hero
Tales a grandi dans une ferme de l’île d’Hokkaïdo et y a travaillé pendant
sept ans. Se représentant sous les traits d’une vache comme dans les bonus de ses
précédentes séries, elle nous livre ici des bribes de ses souvenirs, avec
toujours beaucoup d’humour et d’autodérision. La mangaka qui joue beaucoup de ce décalage entre la vie en ville et
à la campagne, prend un certain plaisir à se moquer de l’ignorance des citadins. Nobles Paysans
reste néanmoins un manga sérieux dont le propos est de vanter les bienfaits de
l’agriculture et de nous éclairer sur la dure réalité de ce milieu (rythme de
travail éreintant, nuisances dues au climat ou aux animaux, absurdité du
système économique…). On y apprend aussi beaucoup de choses pratiques (comment
fabriquer du beurre avec du lait et une simple bouteille d’eau ou comment distinguer
le bœuf Japonais du bœuf « origine Japon »). La fin du volume est
consacrée au lycée agricole ou l’auteure a étudié.
Le dessin simple et expressif, fidèle au style de l’auteure, est parfaitement adapté à ce genre de récit, proche du comic strip. En bas de chaque page, on retrouve un petit dessin qui s’anime à la façon d’un flipbook lorsque l’on feuillette l’ouvrage rapidement.
Le dessin simple et expressif, fidèle au style de l’auteure, est parfaitement adapté à ce genre de récit, proche du comic strip. En bas de chaque page, on retrouve un petit dessin qui s’anime à la façon d’un flipbook lorsque l’on feuillette l’ouvrage rapidement.
Hero Mask de Takashi Okabe et Yumika Tsuru (1 volume publié chez Tonkam / série en cours au Japon)
Un manga sur les super héros, plutôt bien.
Les nouveautés du CDI :
Hell's Kitchen tome 2
Dans ce tome, Saturo découvre 3 nouveaux élèves de Sup Agro : une accro du wok, un spécialiste des épices et une fana des couteaux qui tombe amoureuse de lui!
Avis : Toujours aussi drôle et déjanté. un régal!
Dans ce tome, Saturo découvre 3 nouveaux élèves de Sup Agro : une accro du wok, un spécialiste des épices et une fana des couteaux qui tombe amoureuse de lui!
Avis : Toujours aussi drôle et déjanté. un régal!
L'attaque des Titans tome 4
Ce volume offre une pause (bienvenue!) dans le récit. Il s'agit principalement d'un long flashback qui nous permet de revenir sur l'entrainement militaire d'Eren. On y découvre certains de ses camarades et leurs motivations. Dans ce volume, il y a donc moins d'action et l'on s'intéresse davantage à la psychologie des personnages.
Réunion du 17 décembre
Nous avons présenté des suites très attendues désormais disponibles au CDI :
Et aussi :
Kawaguchi, Kaiji. Zipang.
Kana, 2001- ? (série en cours avec 38 tomes traduits– série
terminée au japon avec 43 tomes). Seinen
Un bâtiment de la marine
Japonaise, à la pointe de la technologie en matière d’armement, est pris dans
un orage magnétique et se retrouve soudainement en 1942, en pleine guerre du
Pacifique! Tout l'équipage devra donc faire face à ce dilemme: participer ou non
au conflit avec le risque de changer le cours de l’histoire.
Mathilda nous a parlé d'un manga qu'elle avait emprunté en bibliothèque : The Earl and the Fairy. Ayuko / Tani - Glénat - shojo fantastique (série en 4 tomes)
Réunion du 10 décembre
Livres présentés:
Shônen - Fantastique / Comédie / Vampire
Shirota Mahiru, jeune
lycéen de 15 ans n’aurait jamais dû recueillir ce petit chat noir abandonné.
Mais comment aurait-il pu deviner qu’il s’agissait en fait d’un
« servamp », un vampire servant dont il deviendra bien malgré lui le
maître ? Doux et casanier voire un peu tire-au-flanc, Kuro (ainsi appelé
par son maître) est l’un des sept ancêtres des vampires, chacun incarnant un
pêché capital. Pour Kuro, il s’agit de la paresse. Mais un huitième vampire,
Tsubaki, entre en jeu. Mélancolique et lunatique, son vœu le plus cher est de
faire régner le chaos en déclenchant une guerre avec ses frères qui ignoraient tout
de son existence. La situation se complique lorsque Mahiru découvre que son
meilleur ami est l’un des sbires de Tsubaki…
Dans la lignée de Bloodlad, Servamp aborde la thématique
des vampires dans un registre comique. Le scénario, plutôt original, joue
beaucoup sur l’antagonisme entre les deux personnages principaux : Mahiru
et Kuro. Mahiru est un jeune garçon responsable, que la vie n’a pas épargné.
Son sens du devoir et son altruisme le poussent parfois à commettre des actes
d’inconscience. Antihéros par excellence, Kuro attire quant à lui toute
l’attention du lecteur. Ses réparties et son côté poltron le rendent éminemment
sympathique, de même que sa capacité à se transformer en petit chaton tout
mignon lorsqu’il veut échapper aux foudres de son maître. Dans le duo qu’il
forme avec Mahiru, il joue le rôle de l’ado qui grignote des chips affalé
devant la télé et Mahiru celui de la ménagère acariâtre. Les personnages
secondaires sont tout aussi attachants et déjantés. Le graphisme reste
classique, pas trop mal réussi. Les personnages sont expressifs et le design de
Kuro est plutôt bien trouvé. Un petit bémol pour les scènes de combat trop
brouillonnes et du coup pas toujours très lisibles. Divertissant, et facile à
lire, ce manga plaira à coup sûr à tous les ados qui comme Mahiru n’aiment pas
trop « se prendre la tête ».
La fleur millénaire tome 1 de Kaneyoshi Izumi (Kazé)
5 tomes traduits en français sur 7 publiés au Japon (série en cours)
Shôjo sélectionné pour le Prix Manga Senseï 2013
Genre : Historique
Fille de la reine officielle du pays
de Â, Aki n’a de princesse que le titre. Seule pour s’occuper de sa mère malade
et délaissée par le roi, elle doit supporter les attaques de la
seconde reine. Un jour, elle croise le chemin de Hakusei, un jeune esclave aux
yeux bleus qui décide de lier son destin au sien, et de Seitetsu, un commerçant qui la prend sous son aile. Pendant 6 ans, ce dernier va la former en secret afin d'en faire une princesse accomplie, mais lorsqu’elle ridiculise son demi-frère, le jeune prince, à
l’occasion d’une partie de chasse, elle attire sur elle et sa mère la rancœur du
couple royal...
Réunion du 03 décembre
Josei manga / Mots
clefs : Karuta / Amitié / Ecole
Chihayafuru
est un manga sur le karuta, jeu de cartes basé sur la mémorisation des cent
plus grands poèmes classiques Japonais. Nous suivons le parcours de Chihaya
Ayase, jeune Japonaise vivant à Tokyo, depuis sa découverte du jeu jusqu’à sa
participation à de grandes compétitions de karuta. Le premier tome est un long
flashback. Chihaya est en primaire. Garçon
manqué, très sociable, franche et spontanée, elle admire sa sœur aînée et n’a
qu’un rêve : la voir devenir un grand mannequin. Mais l’arrivée d’un
nouvel élève, Arata, va bouleverser sa vie. En raison de ses origines modestes
et de son accent provincial, il suscite les moqueries de ses camarades. Chihaya
le défend et lui offre son amitié. Arata lui fait alors découvrir sa
passion du karuta, et Chihaya apprend qu’elle a un don inné pour ce jeu.
Elle réalise aussi qu’elle doit se forger ses propres rêves. Dès lors, elle
décide de devenir la meilleure joueuse mondiale de karuta. Un nouveau membre
vient compléter le duo improbable qu’elle forme désormais avec Arata. Il s’agit
de Taichi, excellent élève, et ami d’enfance de Chihaya.
Chihayafuru est un petit ovni qui brille par l’originalité de son
sujet, mais aussi parce qu’il mêle habilement les codes du shonen et du shojo.
Le titre du manga évoque le prénom de l’héroïne ainsi que le titre d’un poème
« Chihayaburu ». Ce manga connaît un grand succès au Japon auprès du
public (déjà plus de 22 tomes parus !) et de la critique (il a reçu le prix
Manga Taishô 2009, décerné par les libraires japonais). Il a été adapté en
anime. Ce succès a contribué à relancer la popularité du karuta, jeu de
loisirs, mais aussi véritable sport au Japon. En effet, pour atteindre le haut
niveau, il faut suivre un entraînement aussi bien physique que mental. Chihayafuru
est donc un manga sportif. Il y est question de compétition, d’entraînement, et
de stratégies. On peut lire la détermination et la concentration sur les
visages des joueurs. On voit des cartes qui volent et des corps qui plongent en
avant… Le dynamisme des dessins traduit bien la rapidité de jeu. Même si l’on
ne parle pas un traitre mot de Japonais, on aurait presque envie de s’initier au
karuta ! D’ailleurs, en plus de la traduction des poèmes, Pika nous offre
un jeu de karuta à collectionner au fil des tomes, ainsi qu’un petit dossier
consacré à la présentation de cette discipline. Si ce manga s’apparente par
certains côtés à un shônen, il s’agit bien d’un josei, un genre de manga
destiné à des femmes adultes. Les dessins sont soignés et typiques du style
shôjo. La première de couverture est très féminine (on y voit le visage de l’héroïne
en gros plan, encadré de fleurs et de bulles, le tout sur fond rose). Le
personnage principal est une femme (ce qui est assez rare dans les mangas
consacrés au sport), au caractère fort. Le manga aborde aussi la psychologie
des personnages et leurs rapports. La belle histoire d’amitié du premier tome
pourrait bien évoluer en triangle amoureux par la suite.
L’Attaque des Titans
tomes 1 et 2
Hajime Isayama (Pika, juillet 2013)
Seinen : Science Fiction / Action Mots clés :Titan / Survie
Dans un futur
apocalyptique, des êtres monstrueux, les Titans ont décimé l’Humanité. Les
survivants vivent reclus derrière une muraille de 50 mètres de hauteur qui les
protège depuis une centaine d’années. Mais un jour, un Titan colossal parvient
à y ouvrir une brèche ! Eren, un petit garçon intrépide qui rêve de voir
le monde extérieur, assiste impuissant à la mort atroce de sa mère, dévorée par
un Titan. On le retrouve cinq ans plus tard, aux côté de ses amis d’enfance,
Mikasa et Armin. Tous trois sont devenus de jeunes recrues prêtes à en découdre
avec les Titans de retour dans la Cité.
Véritable phénomène au
Japon avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus en 3 ans, la série qui
compte déjà une dizaine de tomes (et une adaptation plutôt réussie en anime), n’a
pas fini de faire parler d’elle. Au premier abord pourtant, on peut être rebuté
par des graphismes pas toujours très soignés et de qualité inégale (scènes de
combat brouillonnes, personnages qui se ressemblent…). Mais quand on voit la
façon dont certains Titans sont représentés, on peut se demander dans quelle
mesure ces « lacunes » ne résulteraient pas d’un choix graphique de
l’auteur. Quoiqu’il en soit, le scénario est tellement captivant qu’il occulte
tout le reste. Dès les premières pages, on est plongé en plein cœur de
l’action, dans un univers de fin du monde, très angoissant et hyper réaliste.
Le récit est ponctué de rebondissements et le suspense est savamment entretenu. Si
l’action a la part belle dans le récit, l’auteur a su aussi placer quelques
flashbacks bienvenus qui permettent de dresser le portrait psychologique des
personnages. Eren, Mikasa, et Armin prennent ainsi un peu plus de consistance
au fil des tomes.
Hell’s Kitchen
Mitsuru Nishimura (Kana,
2013)
Shonen : Fantastique / Comédie
Mots clés : Gastronomie / Enfer
Satoru
Moriya est un jeune collégien ordinaire sans ambition ni talent particulier. Sa
vie bascule le jour où un personnage démoniaque, Dogma décide de faire de lui
un grand cuisinier afin de pouvoir se délecter de son âme. En effet, les âmes
authentiques de grand chef sont un plat particulièrement prisé aux enfers, mais
aucune n’a su contenter notre fin gourmet. Alors qu’il ne sait même pas se
faire cuire un œuf, Satoru intègre (de son plein gré !) le département
cuisine de la prestigieuse école Sup Agro…
Voilà
un shonen original et distrayant, qui se distingue des autres mangas culinaires
en y mêlant une dimension fantastique. Le schéma est très classique : on
suit l’apprentissage d’un jeune novice en cuisine qui, contre toute attente, va
se découvrir une passion et un réel don dans ce domaine. Dans ce premier tome,
notre héros relève trois défis culinaires (griller une viande à la perfection
dans le noir, réaliser un soufflé froid, ou un plat raffiné à partir
d’épluchures de pommes de terre). Ces défis sont en fait des duels au cours
desquels il met littéralement KO ses adversaires. Leur mise en scène
exagérément dramatique est proche de ce que l’on peut voir dans un shonen
sportif. L’humour est très présent, notamment grâce à l’improbable duo formé
par Satoru et Dogma. Satoru est un jeune garçon naïf, voire un peu benêt,
tandis que Dogma est plutôt sûr de lui, provocateur, et lunatique. Il le
manipule à sa guise comme une vulgaire marionnette, et le pousse à commettre
des actes qui le mettent dans l’embarras. Les scènes où Satoru est habité par
Dogma sont particulièrement réussies. En quelques coups de crayon, la candeur
qui habitait le regard de Satoru est remplacée par une lueur d’arrogance. Comme
le personnage d’Hikaru dans Hikaru no Go,
Satoru cherche rapidement à s’affranchir de son maître. Son ignorance est à
l’origine de véritables éclairs de génie. Dans la dernière partie du manga, il
rencontre un surdoué dont l’excentricité n’est pas sans rappeler le personnage
de Niizuma Eiji dans Bakuman et qui
s’annonce à la fois comme un rival et un ami. Même si Hell’s Kitchen est un manga qui ne se
prend pas au sérieux, il reste malgré tout réaliste. Le scénariste s’est
inspiré de sa propre expérience de cuisinier. Les leçons de Dogma, surnommé le
Comte Antigaspi, sont pleines de bon sens. Des petits encarts à la fin des
chapitres nous dévoilent les expériences culinaires menées par les auteurs
avant la réalisation des planches.
Réseau de lecture :
Ceux qui auront apprécié le ton humoristique de Hell’s Kitchen pourront découvrir un autre shonen culinaire : Yakitate Ja-pan !! Un pain c’est tout de Takashi Ashigouchi dans lequel on peut voir des duels culinaires tout aussi délirants et mouvementés ! Juba (membre du club manga) propose aussi la lecture de Toriko (également disponible au CDI), un autre manga fantastique sur la nourriture.
Et encore deux autres mangas :
Le héros du manga Que sa volonté soit faite est un véritable "geek", adepte des jeux virtuels de drague et Juba (membre du club manga) propose à tous ceux qui sont intéressés par les histoires de réalité virtuelle de découvrir l'anime Sword Art Online.
Réunion du 26 novembre
Nous avons accueilli Alexine D'Hautefeuille, bibliothécaire à François Villon, section jeunesse.
Nous avons discuté des mangas de la sélection "Les Mordus du Manga".
L'heure n'a pas été suffisante pour parler de tous les titres...
Quelques avis d'élèves:
Sélection 8/12 ans
- Shimba Ra-Da: "l'histoire est intéressante et bizarre, les graphismes pas mal" (Yanis - 6ème)
- Sket Dance: Les avis sont partagés. Certains ont adoré. D'autres trouvent que l'histoire n'avance pas (Matis)
- Aozora Yell: "ça se lit facilement" / "ça tourne toujours autour de la même chose"
- Q & A: "très bizarre" / "trop bien" (David - 6ème)
Les mangas préférés : Shimba Ra-Da (5 votes) / Sket Dance (5 votes) / Q & A (1 vote)
Sélection 13 ans et +
- Amnesia : "super bien dessiné"
Réunion du 12 novembre
Nous avons poursuivi la présentation des livres des deux
Prix Littéraires :
AozoraYell : un amour en fanfare de Kazune Kawahara/ Shojo
Série en cours au Japon / 5 tomes traduits en France
Tsubasa Ono, une jeune fille timide et peu sûre d’elle, rêve d’intégrer la prestigieuse fanfare de son lycée pour y jouer de la trompette. Le club est constitué de musiciens confirmés et il ne sera pas facile pour une débutante comme elle de trouver sa place. Mais elle peut compter sur le soutien de Daisuke Yamada, sportif accompli et membre du club de baseball.
Puella Magi Madoka Magika de Hanokage / série terminée en 3 tomes (magie, aventure)
Madoka Kaname est une collégienne ordinaire jusqu’au jour où elle rencontre Kyubey, un étrange petit animal qui rêve de faire d’elle une« magical girl », sorte de justicière qui combat les sorcières et les créatures maléfiques.
KokoroButton de Maki Usami / Shojo
Série en cours au Japon / 9 tomes traduits en France
Kasuga Nina est tombé amoureuse de Koga, un jeune lycéen
brillant et très courtisé. Les filles ne semblent pas l’intéresser, mais il
finit par accepter de sortir avec elle… à titre d’essai !
Gamaran de Yôsuke Nakamaru / shônen
Série terminée au Japon avec 22 tomes / 6 tomes traduits en
français
Mairunovich de Zakuri Sato / shojo
Série en cours au Japon / 3 tomes traduits en France
Mairu est une jeune fille mal dans sa peau au physique
plutôt ingrat. Un jour, le garçon le plus populaire du lycée lui
fait remarquer qu'il ne tient qu'à elle d'améliorer son image. Sa meilleure
amie va alors s'occuper d'elle et la transformer! De retour au lycée, la
nouvelle Mairu décide de se venger de tous ceux qui l’ont humiliée...
Q & A de Mitsuru Adachi / shônen
Série terminée en France et au Japon en 6 tomes
Après 6 ans d'absence, la famille d'Atsushi revient vivre
dans leur ancienne maison. Ce retour va provoquer l'apparition du fantôme du
fils aîné, Hisashi décédé accidentellement 6 ans plus tôt.
Dans un futur où les catastrophes
naturelles ont fait monter le niveau de la mer, Baron vit sur une
petite île paisible qu’il rêve de quitter afin de découvrir le monde. Un jour,
le prince Shimba débarque sur l'île. Poursuivi par des sbires de l'Empire
Dog Olg, il entraîne Baron au sommet d'un arbre géant. Les
jeunes hommes découvrent qu'il abrite un Ra-Da, sorte de
mecha constitué de bois. Dans la bagarre, Shimba, qui pilote ce genre de
machine, est touché mortellement. Mais son esprit fusionne avec le robot.
Il demande alors à Baron de le piloter et, ensemble, ils partent découvrir le
monde, dominé par la guerre.
Réunion du 05 novembre
Les livres sélectionnés pour les deux Prix littéraires sont enfin arrivés!
Thriller / SF
2038. Un million de personnes qui se trouvaient dans le centre de Tokyo ont brusquement perdu la mémoire. Deux ans plus tard, aucun remède ni aucune explication n'ont encore été trouvés. Par mesure de sécurité, le gouvernement a décidé d'enfermer toutes les personnes amnésiques dans une ville souterraine...
Tokyo ESP de Hajime Segawa (shonen) Fantastique / Action
Un beau matin, Rinka, jeune lycéenne sans histoire, découvre
avec stupeur qu’elle est capable de passer à travers les objets. Tout ça parce
qu’elle a croisé la veille un manchot volant et un banc de poissons lumineux qui
flottaient dans le ciel! Comme elle, d’autres personnes entrées en contact avec ces poissons ont développé des superpouvoirs.
Mais tous n’ont pas forcément envie d’en faire bon usage.
Woodstock de Yukai Asada (seinen) Tranche de vie / musique
3 tomes parus (15 au Japon)
Tout le monde ne parle que du nouveau groupe rock en vogue sur le net: Charlie. Mais personne ne sait qu'il s'agit en fait d'une seule et même personne, un jeune garçon timide, livreur le jour, et qui s’adonne à sa passion pour la musique la nuit. Oui mais voilà : un jour, il fini par être démasqué par son plus grand fan qui se trouve être une batteuse hors pair... Cette rencontre pourrait lui permettre de fonder un vrai groupe de rock (encore faudrait-il qu'il sache saisir sa chance...)
Zéro pour l'Eternité tome 2 / seinen - historique, action
Thème : 2nde guerre mondiale (kamikazes)
Son
grand-père était la honte de l'aéronavale japonaise. Profondément troublé par
le dernier témoignage recueilli, Kentarô va à la rencontre d'un autre camarade
de guerre de son aïeul qui l'a côtoyé lors de la bataille de Midway.
Le
dernier livre n'est pas un manga, mais une BD (d'inspiration manga). Nous
rencontrerons les 3 auteurs à l'occasion du Salon du Livre de Montreuil le 27
novembre.
Adrian,
12 ans, espère bien remporter la coupe du grand tournoi annuel de la ville,
érigé par le roi Virgil et la reine Efira. Mais quelques heures avant la
fin des candidatures, son partenaire de jeu souffrant, déclare forfait.
Heureusement, un candidat sans équipier surgit au dernier moment. Il s'agit de
Richard Aldana, un inconu, à la carrure gigantesque, à la poigne forte et aux
méthodes douteuses. Adrian va donc faire équipe avec ce géant mystérieux sous
l’œil vigilant de sa mère.
Avis : un régal! Une BD dynamique, inspirée
de Dragon Ball d'Akira Toriyama, avec des clins d’œil
amusants (ex : notre duo affronte les frères Bogdanov). Réunion de rentrée : Groupe 2 : mardi 15/10
Présentation des deux Prix littéraires auxquels pourront participer les membres du club manga cette année:
Le Prix Les Mordus du Manga, organisé par les bibliothèques Parisiennes: http://www.lesmordusdumanga.com/
Deux sélections de 6 titres (une pour les 8 à 12 ans et l'autre pour les 13 à 17 ans)
Deux sélections de 6 titres (une pour les 8 à 12 ans et l'autre pour les 13 à 17 ans)
L'opération se déroule entre septembre et décembre. Les participants peuvent lire et emprunter les mangas de la sélection dans les bibliothèques participantes ou au CDI, puis voter pour celui qu'ils préfèrent. Une grande fête a lieu en janvier au cours de laquelle sont annoncés les résultats.
Trois sélections de 5 titres (shôjo, shônen, seinen).
L'opération se déroule entre septembre et juin (date limite pour le vote : 6 juin). Les élèves peuvent voter pour une, deux, ou pour les trois sélections. La catégorie seinen s'adresse plutôt à des lycéens ou à des collégiens qui sont déjà de bons lecteurs de mangas.
Livres présentés:
Le CDI possédait déjà certains des titres de ces deux sélections. Les autres titres seront disponibles très prochainement!Réunion de rentrée : Groupe 1 : mardi 01/10
Livres présentés:
Kamukara Diary tome 1 / Akimi Yoshida (Kana, 2013)
Genre : josei manga
Mots clefs : Tranche de vie / Famille / Drame
Résumé : L’histoire se déroule à Kamakura, ville balnéaire, entourée de collines parsemées de temples, à une heure de train de Tokyo. On suit le quotidien de trois sœurs, Sachi, Yoshino, et Chika, qui ont été élevées par leur grand-mère maternelle après le divorce de leurs parents. Devenues de jeunes femmes, elles continuent à vivre ensemble dans la vieille maison qu’elle leur a léguée. Au début de l’histoire, elles apprennent le décès de leur père qu’elles n’ont pas vu depuis quinze ans. En se rendant à son enterrement, elles découvrent alors l’existence de Suzu, leur petite sœur âgée de 13 ans. Emues par le courage de la petite orpheline, elles lui proposent de s’installer avec elles. La suite de ce manga qui est divisé en trois parties, s’intéresse plus particulièrement au personnage de Yoshino, la cadette, et à sa relation amoureuse avec Tomoaki, un jeune lycéen, ainsi qu’à Suzu, qui a rejoint l’équipe de football mixte des jeunes de la ville.
Avis: Akimi Yoshida excelle tout particulièrement dans le portrait psychologique subtil des personnages et dans sa description du lien familial. Les quatre sœurs ont chacune un caractère bien différent. La petite maison familiale résonne de leurs rires et de leurs disputes. Bien qu’abordant des sujets graves (décès, divorce, séparation amoureuse, abandon, maladie…), le ton n’est pas mélodramatique pour autant. L’humour est toujours présent, permettant ainsi de désamorcer le côté tragique de certaines scènes. Les graphismes sont assez particuliers. Le trait est fin, très épuré (voire même un peu trop?), mais ce style de dessin se marie finalement très bien avec le ton de l’histoire : les personnages n’en sont que plus expressifs et l’effet comique est garanti.
Chi tome 7 / Konami Kanata
Genre: seinen / comédie / tranche de vie
Chi tome 7 / Konami Kanata
Genre: seinen / comédie / tranche de vie
La vie de Chi, jeune chatte, est pleine de rebondissements! Ce 7ème tome nous relate de nouvelles aventures toujours aussi drôles. Un manga grand public...
Genre: seinen / fantastique
Au premier jour des vacances d’été, Ruka, collégienne rebelle, blesse une camarde de jeu. Exclue du club pour les vacances, elle se demande que faire et décide de partir une journée pour Tokyo. À la nuit tombée, elle fait la rencontre d’Umi, un garçon étrange qui plonge et disparaît dans les eaux troubles du port de Tokyo… Elle le retrouvera quelques jours plus tard, réquisitionnée par son père océanographe, pour travailler dans l’aquarium dont il s’occupe. Mais Umi n’est plus seul, il est accompagné de Sora, qui possède lui aussi des dons aquatiques surnaturels. Tous deux sont unis par leur étrange passé : ils auraient été élevés dans la mer par des poissons...
Avis : Plongez dans l'univers onirique des Enfants de la mer et laissez-vous séduire par le coup de crayon de Daisuke Igarashi. Malgré ces 300 pages, ce premier volume se dévore facilement...
Genre : Manga / Seinen / Historique
Résumé: Le jeune et naïf Angelo
Da Canossa intègre la prestigieuse université de Pise. Ignorant des usages de
la bonne société, il commet plusieurs bévues, et ne doit son salut qu’à sa
rencontre avec Cesare, l’héritier de l’illustre famille Borgia. Agé de
seulement 16 ans et déjà chargé de responsabilités politiques, le jeune homme
est d’une intelligence remarquable. Personnage énigmatique et fascinant, il
nous apparaît tout d’abord comme un homme d’action, sûr de lui, généreux et secourable,
voire même idéaliste. Au-delà
du portrait de ce personnage historique à la réputation sulfureuse, le manga
nous offre un aperçu de ce qu’a pu être l’Italie à la Renaissance. On y croise
des personnalités de l’époque comme Christophe Colomb ou Léonard de Vinci. L’essentiel de l’intrigue concerne les manigances politiques et
notamment les luttes de pouvoir qui agitaient le Vatican.
Ce manga est un véritable
chef d’œuvre!!!!! Coup de coeur de cette année 2013. Il s’agit tout d’abord d’une reconstitution historique qui se
veut la plus fidèle possible. L’auteur n’a pas hésité à faire appel à un
spécialiste de la Renaissance Italienne. L’histoire est parfois
un peu complexe à suivre, mais l’auteur a pris soin de constituer un petit
lexique afin d’éclairer le lecteur peu familier avec le contexte historique.
Les dessins sont époustouflants de réalisme et de précision que ce soient les
personnages, les costumes, ou les monuments architecturaux. Les quelques pages
en couleur sont magnifiques. On peut aussi saluer l’originalité de la narration
puisque Cesare, nous est présenté à travers les yeux innocents et fascinés
d’Angelo, un homme du peuple, qui s’effacera progressivement dans le deuxième
tome pour laisser la place au véritable héros de ce manga.
Genre: shojo / sentimental
Hatori, l'anti-héroïne de ce manga, a toujours rêvé d'être une héroïne de shôjo manga : une jeune fille parfaite aimée de tous ses camarades et surtout de l'élu de son coeur. Malheureusement, Rita, le garçon qu'elle aime secrètement, est un véritable coureur de jupons, et il ne la considère que comme une amie. Jusqu'à aujourd'hui, Hatori se contentait bien volontiers de cette situation : après tout, elle était dans une position privilégiée de confidente et d'amie, persuadée que Rita finirait par la remarquer un jour...Mais quand Rita commence à sortir avec une intello bien différente de ses conquêtes précédentes, rien ne va plus ! Verte de rage, la jeune fille se laisse aller à ses pires émotions. Et si elle était en train de devenir le personnage secondaire de sa propre histoire ?!
Merci pour ton blog, il m'a beaucoup aidé pour organiser mon club manga. Félicitation pour cette investissement !
RépondreSupprimerMerci. Je n'ai pas trop eu le temps d'alimenter la rubrique "Lectures" ces derniers mois...
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